Résumé :
"Dieu est un pote à moi. Ou plutôt il était, jusqu'à ce que je découvre son mensonge. C'était il y a une seconde à peine, juste à l'instant de ma mort. Je pensais disparaître dans le néant, comme il me l'avait toujours dit.
Mais il m'a menti !
Il y a quelque chose, après...
Pas vraiment le paradis, pas l'enfer non plus. J'attends quelques explications !"
Mon avis :
Ha ha, je le savais.
Avec Cyril Massarotto, j'ai l'habitude.
J'achète (ou on m'offre) son nouveau roman, je sautille partout à l'idée de l'avoir enfin entre les mains et de bientôt le lire, j'ai un sourire niais, et je sais parfaitement dans quoi je vais mettre les pieds.
D'abord, on sourit. On rigole aussi un peu. On finit par s'esclaffer comme une truie "ho tain mais ça je dois trop le noter ha ha ha j'en peux plus".
Et les 230 pages suivantes, on pleure tout ce qu'on peut.
J'ai pleuré pour tout plein de raisons. De joie, de rire, de tristesse...
Alors, qu'est ce qui change d'un roman à l'autre, si au final on est toujours dans le même état ?
L'histoire.
J'avais aimé plus que tout Dieu est un pote à moi (que je voulais relire avant d'entamer cette suite mais finalement, j'ai eu raison de ne pas le faire. question de stock de mouchoirs). J'étais hyper motivée pour cette suite parce que du coup, je me demandais moi aussi ce qu'il peut bien nous arriver après la mort et ce qui allait arriver à notre personnage...
Plein de choses !
On retrouve donc notre héros à l'instant de sa mort. Il s'attend à disparaître, redevenir poussière, se désintégrer, etc etc.
Et finalement, il se retrouve en toge blanche, rajeunit, au beau milieu d'un jardin magnifique, une nature parfaite et le silence total, avec une magnifique rivière là, à coté, pas trop loin.
Il retrouve Dieu, son meilleur ami. Évidemment, il pouvait le voir à n'importe quel moment durant sa vie, mais ça fait plaisir de voir qu'à sa mort, il n'est pas abandonné lâchement.
Parce que, dans ce jardin vide et silencieux, c'est quand même rapidement l'ennui le plus total. Personne à qui parler, pas le moindre divertissement, pas un bruit. En plus, il fait tout le temps jour, on ne dort pas, on ne mange pas, on ne boit pas.
Comme disait l'autre : l'éternité c'est long, surtout vers la fin.
Du coup, on a envie de le plaindre, notre personnage. Non seulement il est mort, mais en plus, maintenant, il va s'emmerder royalement jusqu'à la fin des temps...
Dieu lui explique alors tout ce qui va lui arriver ici.
La rivière est là pour que les morts puissent voir le monde, comment il évolue. Et bien sur, pour veiller sur leurs proches.
Et puis, un mort a 3 super pouvoirs. Un mort c'est Superman sans cape mais avec une toge, en fait.
Bien sûr, le héros veut ses 3 pouvoirs de suite maintenant, il s'emmerde tellement ici, ça pourrait l'occuper un peu...
Mais chaque chose en son temps. Chaque pouvoir est comme une étape d'un parcours initiatique pour passer la suivante.
Alors il patiente, fait tout correctement, comme le désire Dieu. Peut être pour mieux en profiter, pour réfléchir, pour comprendre.
Encore une histoire niaise, guimauve ou tout ce que vous voulez. Oui c'est niais, oui ça parle de Dieu, de l'amour de Dieu pour nous pauvres humains, de foi, d'amûûr, et toutes ces choses.
N'empêche.
Encore une histoire magnifique, tendre, pleine de joie, de tristesse, de larmes.
Les réflexions, le but de la Vie, la Mort, tout ça peut paraître chiant, déjà vu, mais notre héros ajoute un petit truc particulier à l'histoire. C'est LUI.
Encore une histoire drôle, un agréable moment de lecture malgré les litres de larmes, à l'écriture fluide et aux pages qui défilent toutes seules, bien trop vite.
Un roman pareil, ça vous donne envie de croire en Dieu.
En un Dieu toujours plus drôle, toujours pour notre personnage si attachant.
- Oh, pardonnez-moi Messire, et permettez au misérable gougnafier que je suis de faire appel à votre infinie mansuétude afin que vous explicitiez le deuxième pouvoir... et si tu pouvais faire fissa, ça m'arrangerait !
- J'espere que cet héritage ne concerne pas aussi le physique, parce que, Pauvre Ivoire, je l'imagine mal avec ma tronche en vieillissant !
- Non, rassure toi, je ne vais pas lui infliger pareille malédiction, la pauvre...
"Dieu est un pote à moi. Ou plutôt il était, jusqu'à ce que je découvre son mensonge. C'était il y a une seconde à peine, juste à l'instant de ma mort. Je pensais disparaître dans le néant, comme il me l'avait toujours dit.
Mais il m'a menti !
Il y a quelque chose, après...
Pas vraiment le paradis, pas l'enfer non plus. J'attends quelques explications !"
Mon avis :
Ha ha, je le savais.
Avec Cyril Massarotto, j'ai l'habitude.
J'achète (ou on m'offre) son nouveau roman, je sautille partout à l'idée de l'avoir enfin entre les mains et de bientôt le lire, j'ai un sourire niais, et je sais parfaitement dans quoi je vais mettre les pieds.
D'abord, on sourit. On rigole aussi un peu. On finit par s'esclaffer comme une truie "ho tain mais ça je dois trop le noter ha ha ha j'en peux plus".
Et les 230 pages suivantes, on pleure tout ce qu'on peut.
J'ai pleuré pour tout plein de raisons. De joie, de rire, de tristesse...
Alors, qu'est ce qui change d'un roman à l'autre, si au final on est toujours dans le même état ?
L'histoire.
J'avais aimé plus que tout Dieu est un pote à moi (que je voulais relire avant d'entamer cette suite mais finalement, j'ai eu raison de ne pas le faire. question de stock de mouchoirs). J'étais hyper motivée pour cette suite parce que du coup, je me demandais moi aussi ce qu'il peut bien nous arriver après la mort et ce qui allait arriver à notre personnage...
Plein de choses !
On retrouve donc notre héros à l'instant de sa mort. Il s'attend à disparaître, redevenir poussière, se désintégrer, etc etc.
Et finalement, il se retrouve en toge blanche, rajeunit, au beau milieu d'un jardin magnifique, une nature parfaite et le silence total, avec une magnifique rivière là, à coté, pas trop loin.
Il retrouve Dieu, son meilleur ami. Évidemment, il pouvait le voir à n'importe quel moment durant sa vie, mais ça fait plaisir de voir qu'à sa mort, il n'est pas abandonné lâchement.
Parce que, dans ce jardin vide et silencieux, c'est quand même rapidement l'ennui le plus total. Personne à qui parler, pas le moindre divertissement, pas un bruit. En plus, il fait tout le temps jour, on ne dort pas, on ne mange pas, on ne boit pas.
Comme disait l'autre : l'éternité c'est long, surtout vers la fin.
Du coup, on a envie de le plaindre, notre personnage. Non seulement il est mort, mais en plus, maintenant, il va s'emmerder royalement jusqu'à la fin des temps...
Dieu lui explique alors tout ce qui va lui arriver ici.
La rivière est là pour que les morts puissent voir le monde, comment il évolue. Et bien sur, pour veiller sur leurs proches.
Et puis, un mort a 3 super pouvoirs. Un mort c'est Superman sans cape mais avec une toge, en fait.
Bien sûr, le héros veut ses 3 pouvoirs de suite maintenant, il s'emmerde tellement ici, ça pourrait l'occuper un peu...
Mais chaque chose en son temps. Chaque pouvoir est comme une étape d'un parcours initiatique pour passer la suivante.
Alors il patiente, fait tout correctement, comme le désire Dieu. Peut être pour mieux en profiter, pour réfléchir, pour comprendre.
Encore une histoire niaise, guimauve ou tout ce que vous voulez. Oui c'est niais, oui ça parle de Dieu, de l'amour de Dieu pour nous pauvres humains, de foi, d'amûûr, et toutes ces choses.
N'empêche.
Encore une histoire magnifique, tendre, pleine de joie, de tristesse, de larmes.
Les réflexions, le but de la Vie, la Mort, tout ça peut paraître chiant, déjà vu, mais notre héros ajoute un petit truc particulier à l'histoire. C'est LUI.
Encore une histoire drôle, un agréable moment de lecture malgré les litres de larmes, à l'écriture fluide et aux pages qui défilent toutes seules, bien trop vite.
Un roman pareil, ça vous donne envie de croire en Dieu.
En un Dieu toujours plus drôle, toujours pour notre personnage si attachant.
- Oh, pardonnez-moi Messire, et permettez au misérable gougnafier que je suis de faire appel à votre infinie mansuétude afin que vous explicitiez le deuxième pouvoir... et si tu pouvais faire fissa, ça m'arrangerait !
- J'espere que cet héritage ne concerne pas aussi le physique, parce que, Pauvre Ivoire, je l'imagine mal avec ma tronche en vieillissant !
- Non, rassure toi, je ne vais pas lui infliger pareille malédiction, la pauvre...