Cette année, difficile d’ignorer les commémorations liées aux guerres mondiales. 75 ans de la libération de Paris, 100 ans de l’entrée en guerre de la France, vous n’avez que l’embarrât du choix. Chacun, éditeurs BD compris, y va de sa sortie qui commémore notre histoire dramatique du début/milieu du XXe siècle.
Les éditions Paquet viennent de sortir une intégrale spéciale et limitée de la trilogie à succès « Le Pilote à l’Edelweiss ». Scénarisée par Yann et mise en image par Romain Hugault, toujours aussi fort en scènes de combats aériens, cette trilogie nous raconte la « Guerre des tranchées vue du ciel ».
L’histoire
1917-1918, les deux frères Castillac participent au conflit mondial. Henri est un as de l’aviation et Alphonse, ancien pilote a été muté dans les chars pour raison disciplinaire. Tandis que ce dernier ronge son frein, son frère vit dans la terreur d’affronter un pilote allemand, dont l’avion porte une Edelweiss. Mais quel secret se cache derrière cette peur panique et qui est cet étrange pilote ?
Ce que j’en pense
Sans être passionné par l’aviation en général, ni par le récits de guerre, j’avais vraiment apprécié cette série (voir la chronique du T2 .
Une intrigue tendue, mais assez « humaine », des dessins somptueux, il y avait vraiment de quoi s’immerger dans ce monde en guerre, côté tranchées et côté « Paris des plaisirs, début-de-siècle ».
Cette intégrale est donc une bonne surprise pour les lecteurs qui ne connaissaient pas encore le « Le Pilote à L’Edelweiss ». Ils pourront en apprécier l’histoire complète, réunie en une seule fois, dans un grand format. Pas mal, non ?
Cette édition « spéciale » est accompagnée d’un cahier graphique de 14 pages, réunissant de nombreux documents photographiques de Romain Hugault. L’association « Memorial Flight » (qui restaure et fait voler les avions de la première guerre mondiale) a rédigé 9 esquisses d’avions de l’époque. C’est donc un lot d’informations très « documentaire » qui est ajouté à cette belle édition, pour compléter la lecture et lui donner (s’il le fallait) encore plus de crédibilité.
