Quel petit livre déroutant que voilà ! Mine de rien, sous son air romanesque de ne pas y toucher, il impressionne par le glissement fantastique qu'il propose et de façon naturelle, en plus. Bien, bien, bien !
Le narrateur a toujours été fasciné par les tatouages, ces interdits familiaux. Son accointance avec le tatoueur Dimitri n'arrange en rien cette attirance. À l'occasion d'un voyage en Italie, ensorcelé par la phrase latine « vulnerant omnes, ultima necat », il se lance et choisit la zone la plus fragile, la plus innervée : le plexus solaire ! Au point d'ébranler son corps et sa vie.
Quatre-vingt-dix-neuf pages réservées à une intrigue particulière, naviguant entre fantastique, rhétorique et roman noir. Le narrateur dont on ne connaîtra jamais le nom délivre les secrets de ce tatouage tant attendu et redouté qui a bouleversé son existence et chamboulé son corps. Le sang transmet l'inquiétude, la silhouette se fragilise, le cérébral embraye le pas. Cette digression s'effectue de façon fluide et naturelle par la plume expérimentée de Stéphanie Hochet aussi à l'aise dans les langues anciennes que dans les procédés de l'irréel/l'irrationnel : le questionnement éthique s'impose intelligemment (dans le futur, il sera plus rare de rencontrer des humains non tatoués - quoique, j'ai l'impression que la mode du tatouage à tout va s'est un peu effritée ces derniers temps - petite digression de ma part). Les relations à autrui du héros se modifient : d'abord l'attente de l'infirmière Marie et la complexité de Dimitri, puis la découverte d'un tout inimaginable et enfin, la solution extrême, libératoire et létale.
C'est un court roman déroutant et passionnant, pas un coup de cœur mais une histoire suffisamment rare à lire qu'il serait vraiment regrettable de passer à côté !
Éditions des Busclats (99 pages consacrées au récit)
avis : Yohan, ICB, Marilyne,
Lu dans le cadre du prix Biblioblog 2014.
Exemplaire emprunté à Jean (Biblioblog)
Le narrateur a toujours été fasciné par les tatouages, ces interdits familiaux. Son accointance avec le tatoueur Dimitri n'arrange en rien cette attirance. À l'occasion d'un voyage en Italie, ensorcelé par la phrase latine « vulnerant omnes, ultima necat », il se lance et choisit la zone la plus fragile, la plus innervée : le plexus solaire ! Au point d'ébranler son corps et sa vie.
Quatre-vingt-dix-neuf pages réservées à une intrigue particulière, naviguant entre fantastique, rhétorique et roman noir. Le narrateur dont on ne connaîtra jamais le nom délivre les secrets de ce tatouage tant attendu et redouté qui a bouleversé son existence et chamboulé son corps. Le sang transmet l'inquiétude, la silhouette se fragilise, le cérébral embraye le pas. Cette digression s'effectue de façon fluide et naturelle par la plume expérimentée de Stéphanie Hochet aussi à l'aise dans les langues anciennes que dans les procédés de l'irréel/l'irrationnel : le questionnement éthique s'impose intelligemment (dans le futur, il sera plus rare de rencontrer des humains non tatoués - quoique, j'ai l'impression que la mode du tatouage à tout va s'est un peu effritée ces derniers temps - petite digression de ma part). Les relations à autrui du héros se modifient : d'abord l'attente de l'infirmière Marie et la complexité de Dimitri, puis la découverte d'un tout inimaginable et enfin, la solution extrême, libératoire et létale.
C'est un court roman déroutant et passionnant, pas un coup de cœur mais une histoire suffisamment rare à lire qu'il serait vraiment regrettable de passer à côté !
Éditions des Busclats (99 pages consacrées au récit)
avis : Yohan, ICB, Marilyne,
Lu dans le cadre du prix Biblioblog 2014.
Exemplaire emprunté à Jean (Biblioblog)