Chronique « Mermaid Project T3″ : Le temps des révélations…
Scénario de Léo et Corine Jamar, dessin de Fred Simon,
Public conseillé : Adolescents, Adultes
Style : Polar d’anticipation Paru chez Dargaud, 20 juin 2014
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L’histoire
L’inspectrice Romane Pennac atterrit à Rio de Janeiro, Brésil pour poursuivre l’enquête. Ignorant tout de la situation et de sa mission, elle arrive énervée sur place. Mais, le meilleur niveau de vie du pays et des conditions exceptionnelles (hôtel de luxe et cocktails au bord de la piscine) la font changer d’avis.
El Malik, son coéquipier lui explique la vraie nature de la mission commando qu’ils ont accompli (lire la chronique du Tome 2) : récupérer des documents sensibles et sauver les dauphins. Surtout, il lui révèle que son frère est à Rio.
Lors d’un entretien avec Odgen M’Soro, un haut gradé des renseignements, Romane apprend tout de l’histoire de Algapower. C’est un « paravent » pour que le docteur King, spécialiste en manipulations génétiques, poursuive ses expériences sur des orphelins. Romane et son frère ont fait partie de ces cobayes…
Ce que j’en pense
Et hop, suite de l’enquête Paris-New York-Rio, dans laquelle s’est embarquée la jeune Romane sur les traces d’Algapower, une société aux expériences génétiques étranges…
Ce tome 3 change de ton. Léo, Corine Jamar (au scénario) et Fred Simon (au dessin) ne jouent plus la « série d’espionnage à la James Bond », comme dans le second épisode.
Il est temps de ralentir le rythme pour donner toutes les explications nécessaires. Par Romane, nous apprenons alors l’origine de la société Algapower : des expériences interdites d’un savant fou, le docteur King, mêlant patrimoine génétique humain et animal (celui des dauphins).
Mais surtout, les révélations mettent en lumière le rôle (inattendu) de Romane et de son frère dans ces expériences.
Léo et Jamar mélange habillement le complot international et les impacts personnels sur leurs héros. Ils n’oublient pas d’y insérer quelques scènes d’actions qui relancent le suspens (la poursuite en voiture est très réussie).
Le dessin
Je reste un peu sur ma faim avec le dessin semi-réaliste de Fred Simon et ses personnages aux traits exagérés. Pourtant, ses qualités graphiques sont évidentes : une parfaite lisibilité et des paysages (urbains ou maritimes) particulièrement détaillés. Si je n’adhère pas complètement à son style assez particulier, il n’en sera pas de même avec un « jeune public ». J’en suis même sûr, mes enfants adorent !
Pour résumer
Cocktail assez équilibré entre révélations et actions, ce troisième épisode de “Mermaid Project”, mélange espionnage et science-fiction. C’est une bonne série grand public (à partir de 10 ans) qui trouve son rythme de croisière et se lit avec plaisir.