Il a six ans et il s’appelle Luke Nightingale. Lors d’une froide après-midi de novembre, dans une allée de Central Park, sa vie bascule. C’est là, aux abords du Muséum d’histoire naturelle, qu’il fait la connaissance de Daniel. L’amitié qui va naître de cette rencontre ne ressemble à aucune autre.
Claire, la mère de Luke, s’occupe d’une maison d’édition spécialisée dans les romans à suspense. En instance de divorce, elle n’a guère le temps de s’occuper de son fils et de son nouvel ami. Il y a pourtant quelque chose d’anormal chez Daniel. Exigeant et exclusif, il s’emploie à faire le vide autour de Luke comme s’il se nourrissait de son malheur. Ça tombe bien : Luke est souvent malheureux. Mais ne pourrait-il l’être encore plus ? Peu à peu, ce qui n’était en apparence qu’une amitié entre deux enfants prend les allures d’une manipulation terrible dont il devient vital pour Luke de se défaire.
Douze ans plus tard, alors que l’enfant devenu adulte entre à l’université, Daniel est de retour. Et le jeune homme doit désormais se battre pour garder le contrôle de son existence. Car certaines amitiés semblent destinées à ne jamais mourir…
Enfiiiiiiiiin j’ai pu lire un roman de chez les éditions Super 8 *.* J’ai découvert cette maison d’édition récemment grâce à Emily de chez Café Powell. Je bavais de plus en plus sur leurs livres. Et je crois que, baver est un euphémisme… haha. Du coup, j’attendais avec une GRANDE impatience de pouvoir enfin lire quelque chose de chez eux. Quand j’ai vu que l’Innocence était disponible sur le dernier Masse critique de Babelio j’étais comme une petite folle. Je me suis jetée dessus, d’ailleurs j’ai sélectionné ce titre seulement. D’avoir été choisie pour recevoir et chroniquer ce roman m’a remplie de joie ! Je remercie chaleureusement Babelio pour avoir réalisée mon envie « littéraire » du moment ! Merci également aux éditions Super 8 qui font un travail remarquable !
La première chose qui se pose sur un livre, c’est notre regard. J’admire le travail réalisé pour la couverture. Elle est pleine de signification. Même avant de commencer cette histoire, on sait déjà à quoi s’attendre : Un Rossignol enchaîné, contrôlé et opprimé. (Nightingale veut dire Rossignol en Anglais).
L’innocence est un roman particulier. Un roman comme aucun autre. L’auteur nous présente Luke. Un petit garçon qui va faire une étrange rencontre à Central Park : Daniel. Dès les premières pages, des questions se jettent sur nous. Daniel est-il réel où ne l’est-il pas ? Daniel est-il la cause d’une maladie mentale nichée dans l’esprit de Luke ou est-il crée par l’imagination d’un petit garçon qui se sent seul ? Toutes ces interrogations n’ont cessées de m’accompagner tout au long de ma lecture. Même si, au fil des pages des réponses se créent petit à petit, j’ai toujours eu un léger doute, un certain recul.
Des romans avec des histoires de folies, d’amis imaginaires ou toutes ces choses où l’auteur fait hésiter son lecteur, ce n’est pas nouveau ! Mais ce qui est innovant à mes yeux dans l’Innocence, c’est que Brian Deleeuw donne la parole à Daniel. Alala Daniel. Un personnage à la fois horriblement malsain mais qui est arrivé à me fasciner tout au long de L’innocence. Il est froid, sombre, méchant, manipulateur, obsédée, égoïste… Il est le total opposé de Luke et fait des ravages dans sa vie. Un personnage des plus exécrables qui a une influence perverse sur Luke. Mais Daniel est attachant. Il a une personnalité très forte par rapport aux autres protagonistes de l’histoire. Il est mis en avant par l’auteur et capte toute notre attention. A certains moments, une ambiance vraiment tendue plane sur le roman. On est mal à l’aise, et Brian Deleeuw sait jouer avec nos sentiments. Le fait de se poser des questions sur Daniel pratiquement non-stop nous permet encore plus de nous focaliser sur cet étrange monsieur. On a son avis sur tout : l’entourage de Luke, ses actions, ses choix. Du coup, on en vient à l’écouter lui et seulement lui. On ne se fie plus à ce que l’auteur veut bien nous montrer sur chacun de ses personnages. C’est Daniel et seulement Daniel. Un auteur qui maîtrise son lecteur du début à la fin et qui peut en faire ce qu’il veut grâce à ce personnage des plus troublants. Le travail sur la personnalité de Daniel est remarquable. Il est palpable et réel. A croire qu'il accompagne vraiment la vie de l'auteur haha... J’ai trouvé l’ambiance du roman sacrément glauque. Cette histoire est dérangeante. On ne peut pas rester indifférent à cette vie que Daniel fait subir à Luke et à l'emprise qu'il exerce sur lui. L’innoncence m’a fait ressentir pas mal d’émotions contradictoires. J’ai été déstabilisée face à mon affection pour Daniel. Comment peut-on aimer autant un personnage si mauvais ? Pourtant… J’ai été bien triste de le quitter !
Je conseille ce livre qui est différent voir spécial ! L’auteur sait jouer avec ses lecteurs. Un livre qui a su m’impressionner par les sensations et les sentiments qu’il m’a fait ressentir !
Vous devriez vraiment faire un tour sur le site des éditions Super 8 (En cliquant sur l'image) ! Leurs titres sont alléchants. Je vais d'ailleurs vous présenter trois de leurs livres qui ont l'air super !
Construit en 1875 à New York dans les profondeurs d’une ancienne mine de grès, l’hôpital Brinkvale est peuplé de criminels impossibles à traiter ailleurs – trop dangereux pour l’asile, trop déséquilibrés pour la prison. C’est dans ce cadre extrême que Zachary Taylor, jeune thérapeute, doit analyser la personnalité de Martin Grace afin de déterminer si celui-ci est suffisamment sain d'esprit pour répondre pénalement des crimes dont on l’accuse. Soupçonné de douze homicides, Grace a annoncé à chaque fois aux victimes leur mort imminente. Et les meurtres ont cessé deux ans plus tôt lorsqu’il est devenu aveugle. Mais l’affaire est délicate : Grace, en effet, dispose d’un alibi solide pour chacun des meurtres.
Dans la chambre 507 de l’hôpital Brinkvale, l’interrogatoire prend progressivement l’allure d’un jeu aussi dangereux que passionnant. Martin Grace est-il un authentique génie du crime ou, comme il entend le faire croire, un esprit hanté en proie à des visions prémonitoires ? Surtout, pourquoi sait-il autant de choses sur la vie privée de Zachary ? Est-il vraiment ici par hasard ?
Lorsqu’après de multiples coups de théâtre la vérité éclatera enfin, elle sera bien plus surprenante que tout ce que le lecteur a pu imaginer.
Le temps des Revivers est arrivé. Les Revivers, ce sont ces hommes et ces femmes capables, d’un simple contact tactile, de ramener brièvement les morts à la vie – pour leur permettre de faire leurs adieux à leurs proches, par exemple, ou, dans les cas les plus radicaux, de révéler à la police l’identité de leur assassin. Modeste et introverti, Jonah Miller est l’un des Revivers les plus talentueux au monde. L’un de plus tourmentés, également. Et ce qui vient de lui arriver n’est pas pour le réconforter : lors d’une séance d’interrogatoire menée auprès d’une jeune femme sauvagement assassinée, Jonah a eu l’impression qu’une présence menaçante était tapie de l’autre côté, du côté des morts. Sensation uniquement due au stress ? Jonah n’en est pas certain.
Lorsque Daniel Harker, l’homme qui a révélé au monde l’existence des Revivers et de l’organisation Baseline censée exploiter leurs compétences, est assassiné, Jonah est chargé d’élucider les causes de ce nouveau meurtre. Petit à petit, il réalise que les pouvoirs dont il est dépositaire le dépassent. Bientôt, tout ce qu’il tenait pour vrai s’effondre, tandis que se dessinent les contours d’une sinistre conspiration.