Paul a besoin de parler de son père. « Qui s’énerve pour un oui ou un non. Qui hurle au lieu de lui parler. Qui lui dit de se taire au lieu d’écouter. Qui le gifle quand il lui répond ». Pauline l’écoute avec attention. Elle, c’est son chien qui s’appelle papa. Un père, un vrai, elle n’en a pas. Il est parti avant sa naissance. Les deux enfants viennent à peine de se rencontrer et pourtant ils décident de faire cause commune. Ensemble, ils se dirigent vers le parc pour se choisir un super papa. Une partie de chasse qui va leur réserver de belles surprises.
Suite de notre tour d’horizon des nouveautés de la collection « Petite poche » avec une histoire d’amitié touchante et sympathique. « Les papas, c’est un peu comme des pommes dans un cageot. Il y en a toujours une ou deux qui sont un peu pourries. » Pauline a entendu cette phrase dans la bouche de sa voisine. Pour Paul, les choses ne sont pas si simples : « Les papas, c’est pas des pommes. Et les mamans, c’est pas des poires. » Les enfants s’accordent sur un profil idéal : Un papa sportif, un peu sérieux, mais pas trop, avec une bonne tête. Et pas déjà pris ! Autant dire que la mission est ardue.
Un petit ouvrage de lecture aisée et rapide qui aborde, sous ses faux airs de légèreté, l’importante question du rapport au père. Mathis a un don pour traiter avec sensibilité les sujets les plus complexes (je vous conseille, si vous ne me croyez pas, de découvrir son magnifique « Le bébé et le hérisson »). Il le prouve une fois de plus ici, avec le talent qui le caractérise.
La chasse aux papas de Mathis. Thierry Magnier, 2014. 47 pages. 5,10 euros. A partir de 8 ans.
Et une nouvelle lecture jeunesse du mardi que je partage avec Noukette.
Suite de notre tour d’horizon des nouveautés de la collection « Petite poche » avec une histoire d’amitié touchante et sympathique. « Les papas, c’est un peu comme des pommes dans un cageot. Il y en a toujours une ou deux qui sont un peu pourries. » Pauline a entendu cette phrase dans la bouche de sa voisine. Pour Paul, les choses ne sont pas si simples : « Les papas, c’est pas des pommes. Et les mamans, c’est pas des poires. » Les enfants s’accordent sur un profil idéal : Un papa sportif, un peu sérieux, mais pas trop, avec une bonne tête. Et pas déjà pris ! Autant dire que la mission est ardue.
Un petit ouvrage de lecture aisée et rapide qui aborde, sous ses faux airs de légèreté, l’importante question du rapport au père. Mathis a un don pour traiter avec sensibilité les sujets les plus complexes (je vous conseille, si vous ne me croyez pas, de découvrir son magnifique « Le bébé et le hérisson »). Il le prouve une fois de plus ici, avec le talent qui le caractérise.
La chasse aux papas de Mathis. Thierry Magnier, 2014. 47 pages. 5,10 euros. A partir de 8 ans.
Et une nouvelle lecture jeunesse du mardi que je partage avec Noukette.