La fin de Forever Evil approche à grand pas, ce magazine lancé en Juin dernier a, au sommaire de son avant-dernier numéro le sixième épisode de la mini-série événementielle éponyme qu'est Forever Evil où Batman, Lex Luthor, Catwoman et un groupe de vilains opposés au Syndicat du Cime entameront la bataille finale suivi des mini-séries spin-offs Forever Evil : A.R.G.U.S. consacré à Steve Trevor, Killer Frost et Cheetah, Forever Evil : Rogues Rebellion où les Lascars tiennent eux aussi tête au Syndicat et essaient de survivre à la prime sur leur tête, Forever Evil : Arkham War qui voit ici une double-dose puisque la conclusion de l'histoire sera dans le prochain numéro contenant le combat final entre Bane et Batman et enfin le one-shot du Villains Month habituel qui est cette fois-ci The Dark Knight #23.2 : Mr Freeze.
La pression est à son paroxysme, et l'action est lancée. Cet épisode grassement rempli de retournement de situations et de beignes comme seul Geoff Johns sait l'écrire m'a donné hâte de lire la suite, surtout lorsque les révélations pleuvent et que toutes les questions sans se rejoignent en un épicentre follement enivrant !
Les dessins sont toujours assurés par David Finch et la qualité du scénario me les a presque fait accepté. Mais Finch garde un style redoutablement repoussant sur certaine planche et agressif pour mes rétines. Cependant, il a le mérite d'avoir livré des pages potables avant la fin de l'histoire !
Une "bonne" surprise. Les guillemets sont là car le coup de Johns était prévisible puisqu'il applique avec quelques légères différences le même schéma que ses récits à succès en mêlant actions, émotions, retournement de situations et révélations.
Sterling Gates met incroyablement bien en scène les personnages et tout est merveilleusement bien calculé. Le duo improbable que forme Steve Trevor et Killer Frost amène à des dialogues parfois amusant parfois prenant car il faut dire que c'est très intéressant de les voir ensemble s'entraider et parfois douter l'un de l'autre. A côté de ça, on a un "Zoo crew" du tonnerre puisque si ça pouvait paraître totalement logique, l'idée de voir ensemble tout le bestiaire de l'univers DC me fait foutrement craqué !
Au niveau des dessins, Neil Edwards donne un travail appliqué allant jusqu'à très beau selon les pages. Ils donnent un soufflet très sauvage aux "animaux" qu'ils dessinent et c'est très plaisant. J'ai peut-être cependant moins bien accroché à la colorisation de Nathan Eyring parfois assez mal choisi pour me plaire.
Sterling Gates ne tourne plus autour du pot et que cela soit le duo Trevor/Frost, Cheetah et son zoo crew ou bien le Docteur Light, on est servi au niveau autant développement qu'action.
Peter Tomasi continue le massacre avec cette fois-ci deux épisodes de gâchis incontestable. Rien ne change depuis le début de cette mini-série décevante de la part de Tomasi, au moins Scot Eaton assure le spectacle au niveau du visuel mais ça ne rattrapera pas le gâchis.
C'est donc ce mois-ci pas une vingtaine mais une quarantaine de castagnes à l'intérêt infondé que propose Peter Tomasi dans Arkham War. Les vilains se mettent sur la gueule sans réfléchir et les personnages sont caractérisés de la plus simpliste des manières. Ni profondeur ni saveur dans cette mini-série et surtout pas dans ses deux derniers épisodes. Tomasi préfère traiter de bagarres lassantes et de dialogues irréfléchis et en oublie sa trame de fond et les petites histoires annexes qui aurait gagné à être un peu plus en avant.
Au milieu de ce défouloir, Scot Eaton dessine de bien jolie planches mais qui peineront à apaiser ma déception. Arkham War, c'est un zéro pointé ...
Et pour un simple approfondissement, ce n'est pas trop mal. La structure rappelle fermement le premier annual de la série Batman ayant commencé le travail de l'origin story de Mister Freeze puisque le récit flirt entre scènes du présent et du passé. Bien sûr, cela reste un one-shot du "Mois des vilains" d'outre-atlantique ayant eu une réputation entachée par le nombre de navet en étant issu. Ce one-shot n'est pas trop mal cependant et arrive à donner une allure plutôt intéressante au personnage de Victor Fries d'autant plus que son traitement de simple méchant psychopathe évoqué par Snyder pouvant nettement freiné l'engouement par rapport à ce qui a déjà pu être fait sur le personnage. Mais ici, il n'en est rien et on se contente d'une histoire sympathique.
C'est Jason Masters qui s'occupe des dessins et son trait pulp's donne une apparance graphique assez intéressante à l'épisode, d'autant plus lorsque c'est combiné aux couleurs simplistes de Dave McCaig, un coloriste m'ayant plutôt rebuté pour son travail dans Secret Origins #1 publié dans Superman Saga #11.
Cet épisode n'a que peu d'ambitions comme tous les autres épisodes du Villains Month. Il se contentera d'offrir une histoire assez douce et accrocheuse bien que l'on risque de l'oublier vite
Forever Evil #6 - Sixième épisode : le pouvoir de Mazahs par Geoff Johns et David Finch
Assez longue à démarrer, Forever Evil est la mini-série type des events puisque l'action a réellement débuté à son quatrième épisode environ. Désormais, la rébellion est en marche et Batman s'associe par défaut au contingent de vilains menés par Lex Luthor décidant de lancer un assaut final sur la Tour de Garde du Syndicat.Et c'est ainsi que j'ai ressenti un engouement fort pour ce sixième épisode !La pression est à son paroxysme, et l'action est lancée. Cet épisode grassement rempli de retournement de situations et de beignes comme seul Geoff Johns sait l'écrire m'a donné hâte de lire la suite, surtout lorsque les révélations pleuvent et que toutes les questions sans se rejoignent en un épicentre follement enivrant !
Les dessins sont toujours assurés par David Finch et la qualité du scénario me les a presque fait accepté. Mais Finch garde un style redoutablement repoussant sur certaine planche et agressif pour mes rétines. Cependant, il a le mérite d'avoir livré des pages potables avant la fin de l'histoire !
Une "bonne" surprise. Les guillemets sont là car le coup de Johns était prévisible puisqu'il applique avec quelques légères différences le même schéma que ses récits à succès en mêlant actions, émotions, retournement de situations et révélations.
Forever Evil : A.R.G.U.S. #5 - Cinquième partie : Affaires de cœur par Sterling Gates et Neil Edwards
Série prometteuse à ses débuts bien que devenu beaucoup trop lente par la suite, Forever Evil : A.R.G.U.S. fait parti des séries que j'aimerai aimer mais que je n'arrive pas toujours à assez bien appréhender ou à assez bien accrocher. Ici, je n'ai nullement eu besoin de me forcer à aimer cet épisode puisque, la fin approchant, tout s'accélère et tout s'emboîte à la perfection.Sterling Gates met incroyablement bien en scène les personnages et tout est merveilleusement bien calculé. Le duo improbable que forme Steve Trevor et Killer Frost amène à des dialogues parfois amusant parfois prenant car il faut dire que c'est très intéressant de les voir ensemble s'entraider et parfois douter l'un de l'autre. A côté de ça, on a un "Zoo crew" du tonnerre puisque si ça pouvait paraître totalement logique, l'idée de voir ensemble tout le bestiaire de l'univers DC me fait foutrement craqué !
Au niveau des dessins, Neil Edwards donne un travail appliqué allant jusqu'à très beau selon les pages. Ils donnent un soufflet très sauvage aux "animaux" qu'ils dessinent et c'est très plaisant. J'ai peut-être cependant moins bien accroché à la colorisation de Nathan Eyring parfois assez mal choisi pour me plaire.
Sterling Gates ne tourne plus autour du pot et que cela soit le duo Trevor/Frost, Cheetah et son zoo crew ou bien le Docteur Light, on est servi au niveau autant développement qu'action.
Forever Evil : Arkham War #5 - Évolution et Forever Evil : Arkham War #6 - La Grande Guerre de Gotham par Peter J. Tomasi et Scot Eaton
Peter Tomasi continue le massacre avec cette fois-ci deux épisodes de gâchis incontestable. Rien ne change depuis le début de cette mini-série décevante de la part de Tomasi, au moins Scot Eaton assure le spectacle au niveau du visuel mais ça ne rattrapera pas le gâchis.
C'est donc ce mois-ci pas une vingtaine mais une quarantaine de castagnes à l'intérêt infondé que propose Peter Tomasi dans Arkham War. Les vilains se mettent sur la gueule sans réfléchir et les personnages sont caractérisés de la plus simpliste des manières. Ni profondeur ni saveur dans cette mini-série et surtout pas dans ses deux derniers épisodes. Tomasi préfère traiter de bagarres lassantes et de dialogues irréfléchis et en oublie sa trame de fond et les petites histoires annexes qui aurait gagné à être un peu plus en avant.
Au milieu de ce défouloir, Scot Eaton dessine de bien jolie planches mais qui peineront à apaiser ma déception. Arkham War, c'est un zéro pointé ...
Batman : The Dark Knight #23.2 - Mister Freeze par Justin Gray, Jimmy Palmiotti et Jason Masters
Le magazine se referme sur une note de fraîcheur avec le one-shot du Villains Month dédié à Mister Freeze. Ses origines avaient déjà été évoquées dans Batman Annual #1 par Scott Snyder mais c'est Justin Gray et Jimmy Palmiotti qui vont tenter un approfondissement.Et pour un simple approfondissement, ce n'est pas trop mal. La structure rappelle fermement le premier annual de la série Batman ayant commencé le travail de l'origin story de Mister Freeze puisque le récit flirt entre scènes du présent et du passé. Bien sûr, cela reste un one-shot du "Mois des vilains" d'outre-atlantique ayant eu une réputation entachée par le nombre de navet en étant issu. Ce one-shot n'est pas trop mal cependant et arrive à donner une allure plutôt intéressante au personnage de Victor Fries d'autant plus que son traitement de simple méchant psychopathe évoqué par Snyder pouvant nettement freiné l'engouement par rapport à ce qui a déjà pu être fait sur le personnage. Mais ici, il n'en est rien et on se contente d'une histoire sympathique.
C'est Jason Masters qui s'occupe des dessins et son trait pulp's donne une apparance graphique assez intéressante à l'épisode, d'autant plus lorsque c'est combiné aux couleurs simplistes de Dave McCaig, un coloriste m'ayant plutôt rebuté pour son travail dans Secret Origins #1 publié dans Superman Saga #11.
Cet épisode n'a que peu d'ambitions comme tous les autres épisodes du Villains Month. Il se contentera d'offrir une histoire assez douce et accrocheuse bien que l'on risque de l'oublier vite