Forever Evil #6 - Sixième épisode : le pouvoir de Mazahs par Geoff Johns et David Finch
La pression est à son paroxysme, et l'action est lancée. Cet épisode grassement rempli de retournement de situations et de beignes comme seul Geoff Johns sait l'écrire m'a donné hâte de lire la suite, surtout lorsque les révélations pleuvent et que toutes les questions sans se rejoignent en un épicentre follement enivrant !
Les dessins sont toujours assurés par David Finch et la qualité du scénario me les a presque fait accepté. Mais Finch garde un style redoutablement repoussant sur certaine planche et agressif pour mes rétines. Cependant, il a le mérite d'avoir livré des pages potables avant la fin de l'histoire !
Une "bonne" surprise. Les guillemets sont là car le coup de Johns était prévisible puisqu'il applique avec quelques légères différences le même schéma que ses récits à succès en mêlant actions, émotions, retournement de situations et révélations.
Forever Evil : A.R.G.U.S. #5 - Cinquième partie : Affaires de cœur par Sterling Gates et Neil Edwards
Sterling Gates met incroyablement bien en scène les personnages et tout est merveilleusement bien calculé. Le duo improbable que forme Steve Trevor et Killer Frost amène à des dialogues parfois amusant parfois prenant car il faut dire que c'est très intéressant de les voir ensemble s'entraider et parfois douter l'un de l'autre. A côté de ça, on a un "Zoo crew" du tonnerre puisque si ça pouvait paraître totalement logique, l'idée de voir ensemble tout le bestiaire de l'univers DC me fait foutrement craqué !
Au niveau des dessins, Neil Edwards donne un travail appliqué allant jusqu'à très beau selon les pages. Ils donnent un soufflet très sauvage aux "animaux" qu'ils dessinent et c'est très plaisant. J'ai peut-être cependant moins bien accroché à la colorisation de Nathan Eyring parfois assez mal choisi pour me plaire.
Sterling Gates ne tourne plus autour du pot et que cela soit le duo Trevor/Frost, Cheetah et son zoo crew ou bien le Docteur Light, on est servi au niveau autant développement qu'action.
Forever Evil : Arkham War #5 - Évolution et Forever Evil : Arkham War #6 - La Grande Guerre de Gotham par Peter J. Tomasi et Scot Eaton
Peter Tomasi continue le massacre avec cette fois-ci deux épisodes de gâchis incontestable. Rien ne change depuis le début de cette mini-série décevante de la part de Tomasi, au moins Scot Eaton assure le spectacle au niveau du visuel mais ça ne rattrapera pas le gâchis.
C'est donc ce mois-ci pas une vingtaine mais une quarantaine de castagnes à l'intérêt infondé que propose Peter Tomasi dans Arkham War. Les vilains se mettent sur la gueule sans réfléchir et les personnages sont caractérisés de la plus simpliste des manières. Ni profondeur ni saveur dans cette mini-série et surtout pas dans ses deux derniers épisodes. Tomasi préfère traiter de bagarres lassantes et de dialogues irréfléchis et en oublie sa trame de fond et les petites histoires annexes qui aurait gagné à être un peu plus en avant.
Au milieu de ce défouloir, Scot Eaton dessine de bien jolie planches mais qui peineront à apaiser ma déception. Arkham War, c'est un zéro pointé ...
Batman : The Dark Knight #23.2 - Mister Freeze par Justin Gray, Jimmy Palmiotti et Jason Masters
Et pour un simple approfondissement, ce n'est pas trop mal. La structure rappelle fermement le premier annual de la série Batman ayant commencé le travail de l'origin story de Mister Freeze puisque le récit flirt entre scènes du présent et du passé. Bien sûr, cela reste un one-shot du "Mois des vilains" d'outre-atlantique ayant eu une réputation entachée par le nombre de navet en étant issu. Ce one-shot n'est pas trop mal cependant et arrive à donner une allure plutôt intéressante au personnage de Victor Fries d'autant plus que son traitement de simple méchant psychopathe évoqué par Snyder pouvant nettement freiné l'engouement par rapport à ce qui a déjà pu être fait sur le personnage. Mais ici, il n'en est rien et on se contente d'une histoire sympathique.
C'est Jason Masters qui s'occupe des dessins et son trait pulp's donne une apparance graphique assez intéressante à l'épisode, d'autant plus lorsque c'est combiné aux couleurs simplistes de Dave McCaig, un coloriste m'ayant plutôt rebuté pour son travail dans Secret Origins #1 publié dans Superman Saga #11.
Cet épisode n'a que peu d'ambitions comme tous les autres épisodes du Villains Month. Il se contentera d'offrir une histoire assez douce et accrocheuse bien que l'on risque de l'oublier vite