Un bel hommage rendu par Patrick Prugne à des gamins débrouillards et à un quartier historique de Paris qui, à l’époque, n’était encore qu’un village. Dans cette campagne aux portes de la capitale, il a voulu créer une bulle pleine de douceur et montrer la joie de vivre et la solidarité malgré la misère. Une vision idéalisée occultant entre autres toute violence (alors qu’elle était évidemment très présente) mais qui, au final, n’a rien de cucul.
« Poulbots » sonne comme une parenthèse de tendresse, une plongée dans une enfance insouciante malgré les difficultés. C’est une lecture qui fait du bien, tout simplement.
Poulbots de Patrick Prugne. Éditions Margot, 2014. 80 pages. 16,90 euros.
Un billet qui signe ma première lecture commune de l’année avec Noukette (pas la dernière, assurément).
Les avis de L'ivresse des mots, Marilyne, Mo' et Syl