Éditions Actes Sud, collection : Babel (1997) – 602 pages
Mot de l’éditeur :
Le jeune Jonathan Harker rend visite au comte Dracula dans son château des Carpates afin de l’informer du domaine qu’il vient d’acheter pour lui en Angleterre. Au cours de son voyage, les autochtones qu’il rencontre tentent de le dissuader d’atteindre son but et manifestent une inquiétude véhémente où il ne voit d’abord que l’expression d’une superstition locale ridicule. Dès son arrivée chez le comte, l’inquiétude gagne pourtant Jonathan Harker, jusqu’au jour où trois jeunes femmes pénètrent dans sa chambre pour lui prodiguer des baisers qui sont autant de morsures. Alors qu’il entreprend une exploration du château, il découvre, gisant dans une caisse, le comte Dracula…
A Whitby, en Angleterre, où l’histoire se déplace, Lucy, l’amie de Mina, la fiancée de Jonathan, sera la première victime du vampire.
Mon avis :
Cette œuvre est construite à partir de journaux intimes et de lettres échangées entre autres ainsi, nous avons les ressentis de tous les protagonistes de l’histoire, excepté ceux de Dracula.
Dès les premières pages, nous entrons dans l’histoire et nous sommes plongés dans cette ambiance sombre, où les lieux nous paraissent angoissant tellement l’auteur nous les décrit à la perfection. Certes, il y a quelques longueurs mais elles sont nécessaires pour bien nous imprégner des décors.
Quant aux personnages, ils sont très attachants et bien retranscrits, surtout le professeur Van Helsing que l’on ne peut qu’admirer pour ses compétences et, qui considère Dracula comme un non-mort et donc, comme un personnage souffrant alors, nous avons de la compassion pour ce vampire.
Aussi, le suspense ne manque pas car on ne sait pas s’ils vont s’en sortir vivant lors de la traque de Dracula. Cependant, j’ai trouvé que la fin était un peu bâclée car elle manque de rebondissements pour ma part.
Pour finir, c’est un très bon classique écrit remarquablement bien et qu’il faut lire !
Faites que je reste calme, car si mon calme m’abandonne, il cédera la place à la folie !
Le désespoir porte en lui son propre calmant.
Souvenez-vous, mon ami, que le savoir est plus important que la mémoire, et que nous ne devons pas nous fier aveuglément aux notions acquises.
N’oubliez jamais que le rire qui frappe à votre porte et qui demande : « Puis-je entrer ? » n’est pas le rire véritable.
Il est si difficile d’accepter immédiatement une vérité abstraite que, le plus souvent, nous commençons par en douter, surtout lorsque nous avons toujours cru exactement le contraire.