Présentation de l'éditeur :Manuel Perrine n’a peur de rien ni de personne. Puissant, charismatique et impitoyable, il abat ses rivaux avec l’aisance qu’il met à arborer des costumes de lin blanc griffés.
L’inspecteur Michael Bennett est le seul flic à avoir réussi à mettre Perrine derrière les barreaux. Mais, à présent qu’il est sorti de prison, celui-ci s’est juré de l’éliminer, lui et tous ceux qui lui sont chers.
Justement, Bennett et ses dix enfants adoptés vivent dans une ferme reculée en Californie, protégés par le FBI.
Bientôt Perrine lance une campagne de diffamation, visant les personnalités les plus connues du pays. Ne disposant d’aucun indice quant à l’endroit où pourrait se cacher Perrine, le FBI décide à faire appel à Bennett…
L'histoire peine à démarrer et quelques chapitres semblent s'incruster et paraissent vraiment inutiles. Les auteurs s'attardent sur certains des personnages mais sans vraiment réussir à en dégager une vraie profondeur. C'est le cas notamment de Mary Catherine, la nourrice des enfants de Michael Bennett, qui donne pourtant l'impression d'avoir un rôle important à jouer tant ils insistent sur son caractère.
Mais malgré cela, certaines scènes sont exaltantes. Les auteurs ont le don de vous plonger dans l'ambiance et de vous faire ressentir une bonne dose de stress et d'adrénaline. Et pour ce faire, ils ont créé un monstre sanguinaire qui est prêt à tout pour accomplir ses désirs. Manuel Perrine est un homme qui ne recule devant rien et qui n'a surtout pas peur de se battre contre le gouvernement américain et même les parrains de la pègre.
Le sang de mon ennemi est le premier roman de James Patterson que je lis et le sixième roman de la série des Michael Bennett. D'après ce que l'on peut trouver sur Internet, James Patterson est un écrivain qui marche bien ... et c'est peu de le dire : "En août 2012, le magazine américain Forbes le classe comme « écrivain le mieux payé au monde » avec 94 millions de $ de revenu annuel." (source wikipedia).
Le fait qu'il s'agisse d'une suite explique peut-être que je n'ai pas réussi à me raccrocher aux personnages et à éprouver une quelconque affection pour eux. Cependant je vous rassure, le roman peut être lu comme un one-shot.
Bien que le roman soit assez long à démarrer et contienne quelques longueurs, on y trouve quelques bonnes répliques et surtout des passages bien appréciables comme le final. Il manque peut-être un peu de suspense dans l'ensemble mais les fans du genre sauront sans aucun doute trouver ce qu'ils recherchent ; de l'adrénaline.