JUSTICE LEAGUE SAGA #16
FLASH ANNUAL #3 ► De leur côté, Robert Venditti et Van Jensen s'occupent d'entamer une nouvelle histoire pour la série Flash, une histoire qui implique le présent et le futur, une histoire de temps, une histoire de Flash comme on n'en fait trop peu depuis le début des New 52. Et cette histoire commence plutôt bien et simplement, j'arrive à suivre sans être trop perdu et si cela me fait bizarre de voir un Wally West noir, je suis tomber sous le charme du Flash du futur démoniaque. Niveau dessin, c'est un peu moins ça, ni Brett Booth ni Ron Frenz n'arrivent à pondre de superbes pages, leurs styles comportent quelques imperfections néanmoins, on ressent l'énergie et la vélocité des passages où Flash est présent. C'est donc une nouvelle épopée qui commence, mais attention aux nouveaux auteurs de ne pas tomber dans le trop simple voir le cliché ...
GREEN ARROW #31 ► Fidèle au poste, l'autre série de Jeff Lemire continue de m’enivrer de plaisir à chaque lecture. La conclusion de La Guerre des Outsiders est là et c'est une réelle tournante d'émotions et de différentes sensations que nous fait subir Lemire, nous tourmentant autant que les personnages présent dans l'épisode. Vous comprenez que c'est encore une fois un grand épisode pour une grande série écrite par un grand auteur. Et si ça n'était que ça ! Car Andrea Sorrentino est également un grand dessinateur, accompagné d'un grand coloriste en la personne de Marcelo Maiolo, mais ça aussi, vous le saviez déjà !
JUSTICE LEAGUE DARK #30 ► Après L'Ombre, la Ligue des Ténèbres est mal en point et c'est sur un tout nouveau statu quo que JM Dematteis commence son histoire. Cet épisode de transition nous permet d'explorer un peu plus les relations des membres de la toute neuve ligue de justice mystique mais aussi d'avoir une bonne dose de John Constantine et de quelques névroses et défauts qui l'accompagnent tellement bien qu'il est tout de même bon de voir ce vieux connard en fond et ce même si l'on part sur une toute nouvelle histoire qui semble nous emmener droit découvrir les origines de l'Infirmière Infernale, alias Asa. Je regrette de voir partir certains personnages, mais suis tout de même heureux de trouver Andres Guinaldo aux dessins, son trait me fait penser à un mix en tre Ivan Reis et Andy Kubert : de quoi offrir de belles choses en perspective !
EARTH 2 #20 ► La série Terre-2 a beau être légèrement en retard sur les autres séries au sommaire, elle n'en est pas moins intéressante. Cependant, Tom Taylor, comme James Robinson avant lui, ne peut pas faire de miracle et cet unique épisode mensuel ne l'aide pas à développer ses intrigues et à étoffer l'univers qu'il essai tant bien que mal de mettre en place. A côté de ça, nous avons le droit à une histoire plutôt solide - comme d'habitude - qui continue assez lentement pour que Taylor puisse combler justement le manque d'épisodes qui lui sont accordés. Les dessins sont sans bavure bien que le niveau sans aucun doute plus faible que Nicola Scott laissant ici Barry Kiston et Robson Rocha prendre soin de la palette graphique. C'est Pete Pantazis qui harmonise le tout avec un choix de couleurs toujours très efficace, me faisant penser au talentueux Rod Reis.
SUPERMAN SAGA #14
SUPERMAN UNCHAINED #7 ► Alors que Geoff Johns et John Romita posent leurs bagages dans le magazine, Scott Snyder et Jim Lee reviennent en force avec l'un des derniers chapitres de leur mini-série montrant un Superman plus déchaîné que jamais. Et déchaîné convient très bien à cet épisode où Jim Lee fait preuve de très grand talent. Son trait est puissant, surpuissant même. Chaque planche pourrait être encadrer. Quant à Scott Snyder, il fait lui aussi part d'un fabuleux travail scénaristique, et ce même si le numéro est dominé par de la bagarre à tire larigot, elle n'en est pas moins bien mise en scène avec des retournements de situation divers. On peut regretter que Snyder utilise autant son poulain, Batman, plutôt que de se concentrer sur Superman. Un épisode fort et pleins de rebondissements laissant Jim Lee déchaîné son crayon comme jamais. Je ne comprend vraiment pas ce que l'on reproche à cette série !
BATMAN/SUPERMAN #12 ► La série que je redoute chaque mois, celle qui ne vaut plus grand chose désormais, c'est bien celle-ci. Greg Pak prend à peine le temps d'écrire un réel scénario et préfère reprendre les brides du passé de la Terre-2 (déjà lu dans Earth-2 #1) plutôt que de construire une histoire originale. Alors certes cet épisode fait le pont avec ce qu'on a déjà pu lire dans le premier arc de la série ou bien le crossover Premier Contact, mais pour une trentaine de pages, nous n'avons rien de réellement nouveau, rien de neuf, et rien d'intéressant. Le lot de consolation restera - non pas les dessins ordinaires de Tom Raney et Ken Lashley - mais bien le développement des événements de la série dédiée à la Terre 2 bien que je ne pense pas que ça ait une réelle place ici et surtout pas sur trente pages.
ACTION COMICS #32 ► Le mois dernier, le premier acte du crossover Doomed a pris possession de l'intégralité du sommaire de Superman Saga pour mon plus grand plaisir. Ici et dans l'épisode suivant, c'est le second acte qui commence et se termine. Après avoir été infecté par Doomsday, Superman est déclaré ennemi d'état. Ce qui chamboule bien évidemment le monde de l'homme d'acier. Et c'est bien de cela qu'il faut parler car Greg Pak l'utilise à la perfection. Wonder Woman, Lana Lang, Lois Lane, Metallo, Lex Luthor, Steel et d'autres font leur apparition à travers cet épisode riche montrant à la fois un Superman au bord du gouffre et des personnages déconcertés prêt à aider ou à tuer Superman. Il est rare de voir tout l'univers de Superman marcher ensemble mais ici, c'est le cas et les interactions entre les personnages sont croustillantes et très bien orchestré. Le seul bémol ? Aaron Kuder remplacé par Scott Kolins qui adopte un styke à la Kuder mais bas du front justement.
SUPERMAN/WONDER WOMAN #9 ► Seconde et dernière partie de l'acte "Ennemi d'état" de Doomed, cet épisode développe encore plus la psyché de Superman, cette fois se battant intérieurement avec le mal incarné : le virus Doomsday. Charles Soule en profite également pour développer la relation amoureuse - elle aussi en pleine crise - entre Wonder Woman et Superman assez simplement, mais ce qui compte dans cet épisode reste, comme pour le chapitre précédent, le point de vu des protagonistes. Ici encore, les héros et autres sont divisés sur ce qu'est ou ce que deviendra Superman. Tony Daniel insuffle à l'épisode une dimension encore plus prenante avec des magnifiques dessins, ce qui joue en la faveur de la série de Soule qui ne m'a pas toujours plu, je l'avoue.