Une nuit dans tes étoiles
Serie :
Genres : Romance Contemporaine
Editeur : Harlequin
Collection : HQN
Publication: 06/ 02/ 2015
Edition: Ebook
Pages : 51
Rating:
- Chroniqué par NINIE
Cette romance peut sembler rapide, mais elle est concentrée sur 51 pages, donc il faut que ça soit rapide entre les deux personnages principaux, n'en déplaise à certains. Puis il faut l'avouer, parfois une attirance peut faire faire des choses stupides. Dans le contexte de l'histoire, j'avoue avoir été charmée par l'ambiance de la Saint-Valentin, qui ici ne se passe pas dans un restaurant avec des bouquets de roses et un amoureux transi. Mais dans un aéroport, avec une tempête de neige, une tasse de chocolat chaud et une fillette adorable de 5 ans.
Emilie Blaine nous emporte à travers un voyage en apesanteur afin de toucher les étoiles. Son style est toujours aussi authentique et semblable à lui-même. Il se suffit à lui seul de par sa simplicité et sa fluidité, sa petite touche si particulière qui allie, humour, charme, sensualité, et finesse. La fin laisse entrapercevoir une suite probable, j'espère juste ne pas avoir à attendre trop longtemps avant de pouvoir la découvrir.
Je serais au rendez-vous pour la suite des aventures d'Anna, je veux savoir si elle a tenue sa promesse.
À la vue de la transformation du visage de la petite fille, je devinai que l’argument « tante Abby » était imparable. Elle plissa des yeux, soupçonneuse, avant de questionner son père :
– Tu crois qu’elle a de nouvelles robes ?
– J’en suis certain, assura-t-il.
– Tu promets ?
– Je promets, jura-t-il, une main sur le cœur, avec toute l’assurance d’un arracheur de dents.
J’étouffai un rire, avant de voir Elizabeth décroiser les bras et consentir à donner la main à son père. Il se redressa et, à cet instant, son regard croisa le mien. Il fronça les sourcils, un peu surpris, et les explications qui se bousculaient dans ma tête moururent dans le fond de ma gorge. Ou comment se sentir idiote sans même prononcer un seul mot.
– Je me disais que… enfin… qu’on pourrait… prendre… un café. En attendant, complétai-je un peu stupidement.
Il sembla stupéfait et les quelques secondes de silence au milieu de cet aéroport grouillant de monde me firent réaliser l’énormité de la situation. Il devait me prendre pour une folle.
– Enfin… Je suis seule et…
Je me tus de nouveau, avant qu’un rougissement massif n’envahisse mon visage et ma gorge.