In my Mailbox # 78

Par Stéphanie @Sariahlit

Mes réceptions du 02/03 au 07/03 :

Anna est sous le charme. Terrorisée et sous le charme. Les fantômes n’existent pas. Pourtant elle en a croisé un dans son grenier. Son nom est Rodéric. Si elle a très envie de devenir son amie, le fantôme lui, est horrifié à cette idée. Non seulement, il risque de perdre sa tranquillité, mais aussi sa vie. La relation avec les humains est formellement interdite par la loi des fantômes ! Qu’importe Anna est décidée et ne doute pas une seconde de réussir à le convaincre. 2e partie : Anna le constate tous les jours : vivre sous le même toit qu’un fantôme n’est pas de tout repos. Cela frise même la catastrophe, lorsqu’une invitée surprise du nom de Cornélia débarque dans la maison. Ce fantôme turbulent, joueuse de cornemuse et amateur de cosmétiques pour ectoplasmes, a dans ses valises tout un stock de mauvais coups. Pourtant Anna ne subira pas passivement ses farces douteuses. Encore moins, depuis qu’elle soupçonne Cornélia d’être la petite amie de Rodéric.


- Laisse tomber, souffla Nora. Tu n'as rien à te reprocher. Je lui rendis son sourire, touchée par sa confiance. Mais hélas, j'étais loin d'être aussi catégorique qu'elle. Il y avait tant de choses qu'elle ne savait pas. Tant de choses que je leur cachais à tous ! Un vertige me saisit. Petit à petit, j'avais reconstruit ma vie, mais les fondations reposaient sur des sables mouvants. Malgré tous mes efforts, Viridan refusait de se laisser oublier.


Los Angeles, 2013. Si Kennedy Marr possède de nombreux talents – pour l’écriture, pour l’ivresse, pour la pornographie –, il y a un domaine dans lequel il frôle le génie : celui d’ignorer tout ce qui le dérange. Son éditeur, par exemple, qui attend depuis des années son nouveau roman ; son redressement fiscal, qui porte sur près de 1 million de dollars ; ou encore sa mère, gravement malade en Europe. À force d’ignorer les réalités pour s’abandonner à ses seuls plaisirs, il est aujourd’hui dans l’impasse. Seul un miracle pourrait le sauver de la faillite financière et spirituelle. Et ce miracle a lieu.
Contre toute attente, Kennedy reçoit en effet un prix littéraire richement doté pour l’ensemble de son œuvre. Seule contrepartie : il doit s’engager à enseigner un semestre dans l’université anglaise où son ex-femme est professeur, et près de laquelle vit sa fille qu’il connaît à peine. Enfant terrible, enfant gâté, consommateur impénitent, Kennedy sera-t-il capable d’assumer les renoncements
que la maturité exige ? Ou bien l’enfer restera-t-il jusqu’au bout plus séduisant ?


Les sextoys, c’est so has been. Les hommes, un peu trop encombrant. Elle a trouvé le  compromis pour s’amuser : il tient dans la main, se range dans la poche, possède un mode vibreur si besoin… et accessoirement, il donne même l’heure. Rio. Ne cherchez pas, inutile de vous rendre chez votre opérateur téléphonique pour en commander un, il est unique. Et il appartient à Mabelle. Son addiction. Son amant virtuel. Son sexphone.
Une main de femme aux ongles vernis de rouge, tranchée net au niveau du poignet, est retrouvée dans la ménagerie du Jardin des Plantes, à Paris. Dans l’enclos des cochons… La victime a-t-elle été tuée ici avant d’être dévorée par les porcs ? Pour le commissaire Kuhn, ce n’est que le début d’une affaire tortueuse. Du bois de Boulogne aux salons feutrés des ambassades, des squats de camés aux bureaux survoltés du 36 quai des Orfèvres, le commissaire se débat dans un nœud de vipères. Le meurtre semble avoir un lien avec un ignoble trafic aux multiples ramifications. Pour Kuhn, il n’y a qu’une seule manière de dénouer l’affaire : découvrir ce que cette fille avait bien pu apprendre avant de finir découpée en morceaux… Elle a le droit de garder le silence. À jamais…
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