Editeur: La BourdonnayeDate de parution: 26/02/2014ISBN: 978-2824205069Pages: 266
Prix indicatif: Broché - 15,99€
Merci à Thierry Berlanda et à La Bourdonnaye de m'avoir proposé ce Service Presse.__________________________________________________
Résumé:
Un assassin, qui se fait appeler le Prince, exécute des mères de famille sous les yeux horrifiés de leurs jeunes fils âgés de 7 ans. Opérant à l’arme blanche avec une rare sauvagerie, le meurtrier taille ses victimes en lanières. Telle est la punition qu’il inflige. Mais qui punit-il ? Et de quoi ?___________________________________________________
Pour répondre à ces deux questions fondamentales, le commandant Falier s’adjoint les services du professeur Bareuil, spécialiste des crimes rituels, « retraité » de la Sorbonne, et de Jeanne Lumet, qui fut sa plus brillante élève. Or la jeune femme est mère d’un petit garçon de 7 ans. Détail qui n’échappera sans doute pas au Prince...
Dès les premières pages, l’auteur nous plonge dans une descente vertigineuse au fin fond de la folie meurtrière. Certaines figures cauchemardesques prennent vie dans notre réel. Le Prince est de celles-là. Gageons que cette créature qui se nourrit de nos peurs hantera longtemps nos mémoires.
Ce que j'en pense...
Bien loin de ce que l'on pourrait imaginer en découvrant le titre, ce livre ne cesse de nous surprendre. Un assassinât pas comme les autres, avec une belle recherche psychologique derrière le personnage recherché. Une énigme qui vise à connaitre mieux le meurtrier que lui-même.
L'histoire m'a permis de m'attaché beaucoup au personnage de Jeanne, et l'auteur laisse, sans cesse, planer le doute, le suspense quant à son avenir. Elle fait partie des personnages, très bien construits, et ce dès le début de l'histoire. Jeanne est sans doutes une héroïne à laquelle nombre de femmes s'identifieraient, bien qu'humaine, et très proche de la réalité.
Dans une histoire très bien menée entre un suspense planant et des personnages très énigmatiques, la seule idée de savoir le fin mot nous taraude tout au long. L'auteur dénonce très subtilement des faits qui pourtant nous sautent à la figure en nous faisant réagir face à ces horreurs du livre (bien présentes dans la réalité).
Restant sur cette fin heureuse, un doute continue de me submerger connaissant l’existence d'une suite. Le "prince" bouleversera-t-il encore des vies?
Note: