Il y a un instant, entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate.
Mon avis :
Nothomb, ça faisait longtemps.
J'avais besoin d'un cours roman entre deux lectures plus importantes.
Et puis un Nothomb ça fait toujours un peu de bien.
L'histoire, c'est celle de Baptiste, un homme à la vie on ne peut plus banale. Il vit seul, ne côtoie quasiment personne, ne vit rien de bien palpitant et laisse le temps passer tout simplement...
Un matin, il ouvre la porte à un étranger qui demande de l'aide. Un peu à contre cœur parce qu'il n'aime pas être dérangé, mais il fallait bien l'aider ce pauvre homme, quand même !
Ce pauvre homme qui, en composant un numéro de téléphone, ne trouve rien de mieux à faire que s'écrouler, raide mort, sur le sol de notre héros.
Quoi faire ? Appeler la police, les secours ? Le dépouiller ?
Baptiste commence par fouiner le cadavre. Il apprend qu'il est Suédois, et visiblement assez pété de thunes.
Olaf et Baptiste se ressemblent suffisamment pour que notre pauvre français qui est lassé de la platitude sa vie, décide d'inverser les rôles.
Après tout, Olaf est mort chez lui, donc c'est forcement Baptiste qui est là, paisiblement.
Je laisse la surprise de ce qui arrive après. Parfois drôle, parfois chiant, parfois inintéressant, pafois agréable.
La fin (et toute l'histoire, en fait) m'a semblée un peu bâclée. Il y avait pourtant tellement à broder autour de l'usurpation d'identité, tellement de choses à faire vivre à Baptiste !
C'est dommage, j'aurais aimé lire quelques aventures plus extraordinaires qu'un simple voyage.
Le style de Nothomb est toujours là, tellement divin et agréable à lire. Dommage que le reste ne suive pas.
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L'avis de Sybelline