(Contenu : Aquaman #26-31, Aquaman Annual #2 +Swamp Thing #32)
Et si ce quatrième tome est, une nouvelle fois, un vrai plaisir de lecture, il n’en demeure pas moins qu’une petite déception m’a frappé durant sa lecture.
Il faut dire que la dernière page du précédent tome, avec la proposition de Nérée, roi de Xebel, d’aider Orm à trouver les Sept Mers, était particulièrement alléchante. Malheureusement, point de Nérée dans ce tome, point d’Orm non plus, et point de Sept Mers également.Mais ce n’est pas pour autant que ce tome va être de tout repos pour le nouveau roi, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. En effet, si les ennemis extérieurs à son royaume sont de plus ne plus nombreux et dangereux, il ne compte que peu d’allier parmi les habitants du royaume d’Atlantis, tous ayant beaucoup de mal avec ce « batard » ayant temps de connivences avec les humains et marié avec une traitresse de Xebel ! D’ailleurs la pauvre Mera va être la cible d’attaques visant à la tuer purement et simplement. Trouvant secours en la personne de la sœur d’Orm !A côté de cela, Arthur va devoir affronter un monstre issu du passé du royaume d’Altlantis, Karaqan, un monstre titanesque, protégeant, jadis, la famille royale, une base terrienne sous-marine, le Triton, une algue nocive qui le forcera à recevoir l’aide de Swamp Thing, ou encore affronter ses anciens camarades de classe lors d’une réunion d’anciens élèves. Un épisode fort amusant, et mettant bien en lumière le couple Arthur/Mera. Cela permet aussi, et surtout, à Arthur de remettre un pied dans le monde des hommes après les terribles événements du deuxième tome, et l’attaque de son frère Ormsur les villes de Gotham ou Boston.Il est plaisant de voir que Jeff Parker prend soin de nous narrer les aventures d’Aquaman le roi, le super-héros mais aussi d’Arthur Curry, l’homme, le mari. Le scénariste arrive parfaitement à jongler entre les deux facettes du personnage. Comme il jongle avec les menaces du type monstres ou super-vilains et celles plus politique, en interne. Cependant, si les histoires sont intéressantes et se laissent lire, l’ensemble est un peu en-dessous de ce que nous proposait Geoff Johns jusqu’à maintenant. Il manque un petit peu d’épique dans tout cela. On sent que Jeff Parker prend ses marques, réoriente son personnage et son intrigue. Mais nous avons plus l’impression d’une suite d’épisode que d’un véritable arc ici. En même temps c’est de ca qu’il s’agit.