Gotham Central est une série absolument géniale. Les histoires proposées par Greg Rucka et Ed Brubaker sont de véritables petits trésors de lecture. Sans doute l’une des meilleures séries du batverse et cela sans Batman au casting ! Mais le casting des inspecteurs qui résolvent les différentes enquêtes est riche et nous propose des personnages humains auxquels on s’attache. C’est donc un véritable plaisir de suivre ces enquêtes d’un réalisme bluffant.
La fine fleur des inspecteurs de Gothamreste toujours sur la brèche, alors que des soupçons de corruption remontent à la surface. Crispus Allen enquête sur le douteux expert Corrigan, tandis que Catwoman et le Docteur Alchemy compliquent la tâche de ses collègues. Pour ce troisième tome, d’un peu moins de trois cents pages, (et avec une couverture plus en adéquation avec le volume précédent), Ed Brubaker et Greg Rucka nous proposent quatre nouvelles affaires ! Le tome se terminant avec des épisodes back-up tirés de Detective Comics de Judd Winick et Cliff Chiang. Dans « Corrigan », Renée Montoya est après ce fameux Corrigan, médecin légiste de son état, et ayant la fâcheuse habitude de vendre au plus offrants des pièces à conviction. S’il n’a jamais eu d’ennui jusque là, ce n’était avant qu’il ne vende une balle tirée par le collègue de Renée, Crispus Allen, et pouvant lui poser de graves problèmes avec l’inspection des services !Occasion pour Greg Rucka de mettre encore un peu plus en lumière les liens qui unissent les différents inspecteurs des crimes majeurs, ils forment une grande famille. Nous découvrons, ou constatons encore un peu plus, également, à quel point Renée Montoya a le crochet du droit facile.Nous avons ensuite le droit à un court épisode, « Extinction des Feux », en lien direct avec War Games, énorme saga qui touchait tous les titres Batman, et qui voit le commissariat se désolidariser du justicier à travers un symbole fort : la destruction du batsignal. Cela nous permet également d’en apprendre plus sur le ressenti des différents inspecteurs vis-à-vis de Batman. Josie McDonald et Marcus Driver sont ensuite appelés sur les lieux d’un meurtre, celui du révérend télévangéliste Bufford Pressman. Très vite, tous les indices conduisent à suspecter Catwoman ! Même si le meurtre n’est pas sa spécialité. Mais les objets parlent à Josie et ils se pourraient que tous ces indices ne soient là que pour cacher quelque chose de beaucoup moins catholique…La mystérieuse Josie McDonald, première nouvelle venue depuis le départ de Gordon, se révèle un peu dans cette enquête, de façon surprenante. Enfin, dans la dernière enquête, « Kollègues de Keystone », Greg Rucka envoi Renée Montoya et Crispus Allen dans la ville de Flash pour interroger le Docteur Alchimie. Un policier de quartier, près de la boutique du père de Renée, en voulant sauver deux enfants, se voit pris dans les flammes d’un feu issue de produits chimiques inconnus du tableau périodique des éléments, et le pauvre se transforme en quelque chose de nouveau et de dangereux. Le duo Montoya/Allen est vraiment à l’honneur dans ce tome, et c’est un vrai plaisir de suivre ses deux inspecteurs que tout oppose mais si complémentaires. On notera également, et naturellement, que Greg Rucka travaille également sur la relation de Renée et du malaise que cela créé avec sa famille et surtout son père.
Le tome se termine avec sept back-up sur Josie McDonald, création de Judd Winick et Cliff Chiang, et que j’ai véritablement découvert dans ce tome ainsi que son pouvoir. Nous découvrons ses origines et sa première enquête dans l’unité des disparitions. Et alors que tout le monde (son père, son collègue, son chef et même Batman) lui dit de laisser tomber cette affaire (commencer avec la disparition du petit-fils d’un parrain du milieu et une tentative d’assassinat, il y a mieux), Josieva insister, à ses dépends…
Cette mise en lumière sur des personnages comme Renée Montoya ou Joséphine McDonald nous montre encore un peu plus comme ces personnages sont proches de nous. Leurs réactions, leurs cafards, leurs colères, sont tellement des sentiments par lesquels nous pourrions passer dans de telles situations. Des personnages réalistes dans des enquêtes crédibles sous une ambiance oppressante, voilà la recette magique de Ruckaet Brubaker, qui nous livrent ici, encore des histoires passionnantes, vivantes et empathiques. Graphiquement, les dessins de Michael Lark sont toujours un véritable plus pour l’aspect réaliste de la série. C’est criant de vérité, et tellement riche de détails. Stefano Gaudiano et Jason Alexander essaient, tant bien que mal, de se mettre à niveau et de respecter les codes de Lark, mais on est loin d’avoir le même résultat, même si cela reste honnête. Quand à Cliff Chiang sur Detective Comis, c’est un peu moins détaillé, un peu moins précis que Lark, un peu moins beau que ce qu’il fait sur Wonder Woman actuellement, mais plaisant de découvrir une autre palette de son travail. Bref, les tomes se succèdent et c’est toujours un plaisir immense de lire de telles pépites ! Du grand polar bien noir. Une ambiance qui marque et des personnages forts et humains, font de Gotham Central une série qu’il faut obligatoirement lire.
La fine fleur des inspecteurs de Gothamreste toujours sur la brèche, alors que des soupçons de corruption remontent à la surface. Crispus Allen enquête sur le douteux expert Corrigan, tandis que Catwoman et le Docteur Alchemy compliquent la tâche de ses collègues. Pour ce troisième tome, d’un peu moins de trois cents pages, (et avec une couverture plus en adéquation avec le volume précédent), Ed Brubaker et Greg Rucka nous proposent quatre nouvelles affaires ! Le tome se terminant avec des épisodes back-up tirés de Detective Comics de Judd Winick et Cliff Chiang. Dans « Corrigan », Renée Montoya est après ce fameux Corrigan, médecin légiste de son état, et ayant la fâcheuse habitude de vendre au plus offrants des pièces à conviction. S’il n’a jamais eu d’ennui jusque là, ce n’était avant qu’il ne vende une balle tirée par le collègue de Renée, Crispus Allen, et pouvant lui poser de graves problèmes avec l’inspection des services !Occasion pour Greg Rucka de mettre encore un peu plus en lumière les liens qui unissent les différents inspecteurs des crimes majeurs, ils forment une grande famille. Nous découvrons, ou constatons encore un peu plus, également, à quel point Renée Montoya a le crochet du droit facile.Nous avons ensuite le droit à un court épisode, « Extinction des Feux », en lien direct avec War Games, énorme saga qui touchait tous les titres Batman, et qui voit le commissariat se désolidariser du justicier à travers un symbole fort : la destruction du batsignal. Cela nous permet également d’en apprendre plus sur le ressenti des différents inspecteurs vis-à-vis de Batman. Josie McDonald et Marcus Driver sont ensuite appelés sur les lieux d’un meurtre, celui du révérend télévangéliste Bufford Pressman. Très vite, tous les indices conduisent à suspecter Catwoman ! Même si le meurtre n’est pas sa spécialité. Mais les objets parlent à Josie et ils se pourraient que tous ces indices ne soient là que pour cacher quelque chose de beaucoup moins catholique…La mystérieuse Josie McDonald, première nouvelle venue depuis le départ de Gordon, se révèle un peu dans cette enquête, de façon surprenante. Enfin, dans la dernière enquête, « Kollègues de Keystone », Greg Rucka envoi Renée Montoya et Crispus Allen dans la ville de Flash pour interroger le Docteur Alchimie. Un policier de quartier, près de la boutique du père de Renée, en voulant sauver deux enfants, se voit pris dans les flammes d’un feu issue de produits chimiques inconnus du tableau périodique des éléments, et le pauvre se transforme en quelque chose de nouveau et de dangereux. Le duo Montoya/Allen est vraiment à l’honneur dans ce tome, et c’est un vrai plaisir de suivre ses deux inspecteurs que tout oppose mais si complémentaires. On notera également, et naturellement, que Greg Rucka travaille également sur la relation de Renée et du malaise que cela créé avec sa famille et surtout son père.
Le tome se termine avec sept back-up sur Josie McDonald, création de Judd Winick et Cliff Chiang, et que j’ai véritablement découvert dans ce tome ainsi que son pouvoir. Nous découvrons ses origines et sa première enquête dans l’unité des disparitions. Et alors que tout le monde (son père, son collègue, son chef et même Batman) lui dit de laisser tomber cette affaire (commencer avec la disparition du petit-fils d’un parrain du milieu et une tentative d’assassinat, il y a mieux), Josieva insister, à ses dépends…
Cette mise en lumière sur des personnages comme Renée Montoya ou Joséphine McDonald nous montre encore un peu plus comme ces personnages sont proches de nous. Leurs réactions, leurs cafards, leurs colères, sont tellement des sentiments par lesquels nous pourrions passer dans de telles situations. Des personnages réalistes dans des enquêtes crédibles sous une ambiance oppressante, voilà la recette magique de Ruckaet Brubaker, qui nous livrent ici, encore des histoires passionnantes, vivantes et empathiques. Graphiquement, les dessins de Michael Lark sont toujours un véritable plus pour l’aspect réaliste de la série. C’est criant de vérité, et tellement riche de détails. Stefano Gaudiano et Jason Alexander essaient, tant bien que mal, de se mettre à niveau et de respecter les codes de Lark, mais on est loin d’avoir le même résultat, même si cela reste honnête. Quand à Cliff Chiang sur Detective Comis, c’est un peu moins détaillé, un peu moins précis que Lark, un peu moins beau que ce qu’il fait sur Wonder Woman actuellement, mais plaisant de découvrir une autre palette de son travail. Bref, les tomes se succèdent et c’est toujours un plaisir immense de lire de telles pépites ! Du grand polar bien noir. Une ambiance qui marque et des personnages forts et humains, font de Gotham Central une série qu’il faut obligatoirement lire.