Sortie : 2012
Note : 3,5/5
Résumé : Trois cent ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l'oubli. De leurs ruines est née Illea, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne.Elles sont trente-cinq jeunes filles: la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l'héritier du trône.
Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras...
Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés...
Sa relation avec Aspen est aussi remplie de clichés. Elle en devient presque grotesque, et sans intérêt. Puis qu'elle semble n'être que physique, et que ses seules qualités décrites sont les avantages de sa musculature. Donc non, je ne porte pas Aspen dans mon cœur, il a pour moi laissé passer sa chance et doit se retirer de la course (rapidement et sans dommage si possible).
On note également, une ressemblance flagrante entre ce premier tome est la trilogie Hunger Games. Avec une héroïne qui appartient à une caste pauvre, dans une société divisée en plusieurs sections et un capitole à sa tête. Ainsi que Gavril Fodaye, le présentateur, qui a toutes les caractéristiques de Caesar Flickerman . Et pour finir, c'est femmes de chambre qu'elle apprécie et protège, qui se rapprochent beaucoup de l'équipe de préparation de Katniss. Mais pas d'inquiétude, l'histoire prend des tournures radicalement différentes !La suite de l'histoire ne prend vraiment pas la tournure que j'avais imaginée. La sélection n'en est en fait pas vraiment une, je m'attendais plutôt à une série d'épreuves, comme dans la princesse et le petit-pois. Mais la famille royale préfère les laisser agir et montrer leurs atouts dans un environnement libre, et en apparence sans contrainte. Je dirais que, ces tartelettes à la fraises, dont on a eu débat au début du roman, sont l'allégorie parfaite pour illustrer cette histoire: fraiche, sucré et pétillante.La sélection, est donc un roman rempli de clichés, sans pour autant être prévisible. Un roman agréable à lire, mais qui manque de profondeur.