Éditions Flammarion (2001), collection : Castor Poche – 118 pages
Mot de l’éditeur :
Louison n’a que dix ans quand Molière la choisit pour jouer dans sa première pièce. Fille de comédiens, Louison va enfin pouvoir réaliser son plus beau rêve, être actrice. Et pas n’importe où ! À la Comédie Française, devant la cour du Roi Soleil, Louis XIV…
Mon avis :
Voilà là un petit roman qui nous plonge à merveille dans le théâtre de Molière, en compagnie de notre héroïne Louison. Cette dernière, est très intelligente et est prête à tout pour suivre le chemin de ses parents et, on a qu’une envie c’est qu’elle réussisse car, au fond c’est une fille triste car elle a une mère qui ne lui prête pas attention. Heureusement qu’elle a le soutient de son père et surtout celui de Frosine, sa gouvernante.
Au niveau de l’écriture, je l’ai trouvé très réussi car les émotions de Louison nous sont très bien décrits et, le ton change en même temps que notre jeune actrice évolue.
Bref, ce petit roman est très intéressant puisqu’on apprend beaucoup sur la difficulté d’être comédien à cette époque et d’ailleurs, je ne savais pas que l’Église jugeait aussi sévèrement les acteurs. Quant à Molière, j’ai ressenti de l’admiration pour lui du début à la fin et aussi, ça donne l’envie de redécouvrir ses pièces, notamment Le Malade Imaginaire, qui nous est évoquée dans cette histoire.
On n’a pas la même tête au théâtre et dans la vie.
La sensibilité des acteurs est fragile comme du cristal.
On n’a pas besoin d’être superbe pour être une actrice. C’est la voix et l’allure qui comptent.
Lorsqu’on est sur scène, on est à la fois vrai et pas vrai, réel et irréel, dur comme roc et fragile comme cristal, sûr de la vie et proche de la mort.