Longtemps, j’ai rêvé d’elle – Thierry Cohen

Par Celine72 @Celine_UDL

Éditions J’ai Lu (2012) – 506 pages

Mot de l’éditeur :

Jonas est un ancien écrivain devenu libraire. Lior est infirmière. Les deux sont seuls.Lui, parce qu’il attend la femme de sa vie. Elle, parce que, trop souvent déçue par les hommes, elle ne croit plus en l’amour. Ils se rencontrent dans la librairie où travaille Jonas. Mais, cachant leur vérité, parviendront-ils à tomber amoureux ? Quels rôles joueront l’original M. Edimberg, libraire et marieur, et l’étrange Serena, malade en fin de vie ? Parfois, l’amour est à trouver au-delà des logiques de notre monde.

Mon avis :

J’ai découvert cet auteur avec « J’aurais préféré vivre » que j’ai beaucoup aimé et avant de commencer « Longtemps, j’ai rêvé d’elle », j’avais une certaine appréhension. Et, je suis tombée sous le charme de cette histoire d’amour touchante qui a dépassé toute mes attentes.
Les personnages sont attachants et intenses, on peut facilement s’identifier à l’un d’eux. Nous avons donc d’un côté Jonas, un écrivain qui se dit ne pas en être un, car depuis le succès de son premier roman, il n’écrit plus car il manque de confiance en lui. De l’autre, il y a Lior, une jeune femme infirmière qui a fait le choix de la solitude suite à ses histoires d’amour qui se sont toujours terminées en échec. Pour elle, l’amour n’existe que dans les romans dans lesquels elle se plonge. Et il y a aussi Monsieur Edimberg, un libraire atypique que l’on voudrait connaître, il classe ses livres par sentiments et il est persuadé que chaque personnes à son « roman lumière », c’est-à-dire le livre qui nous aidera à avancer dans la vie. Ces trois protagonistes vont se rencontrer, tisser des liens et nous submerger d’émotions.
Je tiens à préciser, qu’il s’agit d’un roman à deux voix, on alterne les ressentis de Jonas avec ceux de Lior et, on constate que l’auteur arrive avec brio à se mettre aussi bien dans l’esprit d’un homme que celui d’une femme, tant la psychologie de nos deux êtres isolés est pleine justesse.
Pour conclure, c’est une histoire d’amour captivante, pleine de tendresse et de sensibilité. Une fois plongé dans ce roman, on ne peut plus le lâcher !

Le rapport entre le lecteur et les livres appartient à une logique mystique.

L’ambition est un mot créé par des hommes qui n’ont pas d’imagination pour faire oublier à ceux qui en ont qu’ils sont des hommes.

L’amour est la découverte de notre propre beauté intérieure, révélée par l’être aimé.

La vérité se trouve bien souvent à la lisière de mondes qui semblent s’opposer, en équilibre entre des termes contradictoires : la passion et la raison, la douceur et l’amertume, la foi et le doute…

On reconnaît un ami à la force silencieuse de son écoute, une écoute qui accueille vos confidences et vous laisse plus léger des mots dont vous vous êtes délesté.

C’est quand l’immensité du silence et de l’obscurité pèse sur votre âme que, souvent, les idées les plus folles naissent.