Tes mots sur mes lèvres
Auteur : Katja MillaySerie :
Genres : Romance Contemporaine
Editeur : Fleuve Noir
Collection : Territoires
Publication: 2/ 01/ 2014
Edition: Numérique
Pages : 501
Rating:
- Chroniqué par PHIKA
Nastya ne parle pas (elle ne veut plus mais elle peut). Après un terrible drame, l'année de ses 15 ans, elle tente de se remettre et de remonter la pente malgré les séquelles, sauf que, lorsqu'elle se rappelle de ce qu'il lui est arrivé, elle décide de se taire et de partir vivre chez sa tante.
Malgré son mutisme, elle s'inscrit au lycée. Elle s'isole et, pour qu'on la laisse tranquille, se forge un personnage peu glorieux. Cheveux noirs, eye-liner noir, rouge à lèvre, vêtement courts et très moulants ainsi que des escarpins aux talons vertigineux. Elle fait vulgaire et c'est ce qu'elle souhaite.
Un beau garçon, Drew, va tester inlassablement son pouvoir de séduction sur elle, la faisant sourire. Mais c'est Josh qui va l'intéresser.
Josh est si parfait malgré sa vie si triste... Il s'isole autant que Nastya mais tout le monde le respecte. Il est très ami avec Drew, mais ne lui adresse pas la parole au lycée. Il a perdu sa mère et sa petite soeur dans un accident. Ensuite, son père d'une crise cardiaque et, pour finir, son grand-père, la seule personne qui lui reste, est atteint d'un cancer en phase terminale.
Josh est seul et il passe tout son temps à fabriquer des meubles en bois. Il va être très patient avec Nastya, l'accueillant dans son garage presque toutes les nuits.
C'est une très belle histoire, poignante, que j'ai lue deux fois déjà.
Je m'attendais à ce qu'elle revienne le lendemain, mais non, elle n'est pas venue. Ni le jour d'après, ni le jour suivant. Au lycée, elle ne m'a même pas adressé un regard. Je commence à croire que j'ai tout imaginé. C'est peut-être moi le connard, dans cette histoire. J'essaye de me convaincre que c'est très bien comme ça, que je n'en ai rien à foutre. Après tout, c'est ce que je voulais.
Je ne suis pas allé dîner chez Drew dimanche. Leigh était en ville. Je suis resté avec elle. Et au lieu de me sentir mieux, j'avais l'impression d'être malade.
- T'as pas d'accent.
C'est la première chose que je lui aie dite quand elle est revenue, enfin, une semaine jour pour jour après... après notre première conversation.
- Non.
- Je pensais... Avec ton nom...
Je déteste ce nom. Il ne lui va pas. Rien ne colle chez cette fille. Elle réfléchit un instant. J'attends. Elle fait le tour de mon garage, elle palpe les outils, passe ses mains sur des éléments qui vont me servir à réaliser des meubles. Elle m'agace.
Un autre avis chez :
LAURA TAHICHA