Les Mains libres.

Man Ray est un peintre, photographe et réalisateur de films, acteur du dadaïsme à New York, puis du surréalisme à Paris. Il commence des études d'architectures avant de se tourner vers l'art. Après s'être installé à Paris, il participe au mouvement Dada en compagnie de Marcel Duchamp et en 1922, il utilise sa technique du rayographe (silhouettes abstraites d'objets) puis intègre le mouvement surréaliste. Il poursuite parallèlement ses activités photographiques tout aussi surréalistes et s'adonne aussi bien à la peinture qu'à des activités de collage et d'assemblage.

Les premières années de la vie de Paul Eluard sont marquées par la maladie et les visions d'horreur de la guerre. Il rédige alors quelques poèmes témoignant du rejet de la haine et de la terreur. D'abord adepte du mouvement Dada, il prend part, par la suite, au surréalisme. En 1938, Eluard se dégage du surréalisme pour intégrer plus concrètement le Parti Communiste. Sa poésie se veut alors plus engagée et, durant la Seconde Guerre mondiale, montre clairement sa position résistante. Eluard a participé à une des plus dynamiques périodes artistiques et littéraires depuis la Renaissance.

Les Mains libres.

Editeur du livre : Gallimard.

Edition du livre : FolioPlus.

Date d'édition du livre : 1937.

"" Le papier, nuit blanche. Et les plages désertes des yeux du rêveur. Le cœur tremble ".

De la page aux plages comme échappées du rêve, de la lecture, Les Mains libres de Paul Eluard et Man Ray, recueil de 1937, reparaît en collection de poche chez Poésie/Gallimard. Une édition magnifique, un beau livre, en petit format. L'occasion de (re)découvrir les dessins de Man Ray illustrés par les poèmes de Paul Eluard. Car les textes illustrent ici le dessin, et non l'inverse, en une réappropriation moderne, surréaliste des livres d'emblèmes de la Renaissance." (Babelio)

Je n'ai pas du tout aimé cet ouvrage quand je l'ai lu pour le cours de littérature en terminale. La relecture n'a pas fait avancer mon avis.

Ce que j'ai bien aimé, c'est le fait que ce soit Paul Eluard qui illustre les dessins de Man Ray par ses poèmes et non l'inverse (c'est quelque chose que l'on ne voit jamais). Mais, je n'ai aimé ni les dessins ni les poèmes. Néanmoins, il y a une chose que j'ai apprécié : c'est les portraits du Marquis de Sade mis à la fin de cet ouvrage (cela nous prouve que les écrits du Marquis était comme un modèle pour les surréalistes.