François Rabelais est un écrivain français humaniste de la Renaissance. Ecclésiastique et anticlérical, chrétien et libre penseur, médecin et bon vivant, les multiples facettes de sa personnalité semblent parfois contradictoires. Admirateur d'Erasme, maniant la parodie et la satire, Rabelais lutte en faveur de la tolérance, de la paix, d'une foi évangélique et du retour au savoir de l'Antiquité gréco-romaine. Il s'en prend aux abus des princes et des hommes d'Eglise, et leur oppose d'une part la pensée humaniste évangélique, d'autre part la culture populaire.
Ses oeuvres majeures, comme Pantagruel (1532) et Gargantua (1534), qui tiennent à la fois de la chronique, du conte avec leurs personnages de géants, de la parodie héroï-comique, de l'épopée et du roman de chevalerie, mais qui préfigurent aussi le roman réaliste, satirique et philosophique, sont considérées comme une des premières formes du roman moderne.
Editeur du livre : Points.
Edition du livre : Pocket.
Date d'édition du livre : 1534.
Particularité : l'édition que je possède est écrite en français et en vieux-français.
Pantagruel censuré, Rabelais récidive avec Gargantua, ogre démesuré et grand seigneur de Touraine dont les aventures paraissent encore suspectes aux théologiens. Monstre de la paresse, abruti de religion durant son enfance, il échappe au pédantisme des "vieux tousseux" de la Sorbonne, dérobe au passage les cloches de Notre-Dame, se cultive enfin auprès de l'humaniste Ponocratès, son maître. Survient la fabuleuse "guerre picrocholine", née d'une querelle entre vignerons et boulangers tourangeaux, où se distingue le merveilleux frère Jean des Entommeures. En récompense, le moine utopiste pourra édifier son abbaye de Thélèmes, où tolérance et liberté feront loi.
D'un mot, Victor Hugo définissait Rabelais : " Son éclat de rire est un des gouffres de l'esprit.".
Quand on m'a dit que je devais le lire pour le cours de littérature et qu'on m'en a fait un bref résumé, le livre paraissait assez bien et semblait avoir une histoire plutôt originale. Mais lorsque j'ai eu fini de le lire, j'ai été déçu. Je n'ai pas du tout apprécié certains aspects de l'histoire, surtout l'humour scatologique de Rabelais lors du chapitre de la naissance de Gargantua.