Cinq amoureuses.

Ihara Saikaku est un poète et auteur de fiction populaire japonaise. Saikaku est considéré comme le grand maître du genre ukiyo-zôshi ("texte du monde flottant"), sorte d'équivalent du ukiyo-e (peinture). On le considère comme l'un des "trois grands" écrivains de son époque.

Cinq amoureuses.

Editeur du livre : Gallimard.

Edition du livre : Gallimard.

Date d'édition du livre : 1959.

Nombre de pages : 189.

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Aujourd'hui considéré comme un des plus beaux prosateurs japonais, Ihara Saikaku (1641-1693) n'a pas obtenu sans peine cette réputation.

C'est qu'il créa au Japon un genre neuf, le conte réaliste en prose ( ukiyo-zôshi), qui décrit de façon piquante, et nous dirions peut-être libertine (mais nous aurions tort), les mœurs amoureuses de son temps. Une classe nouvelle, celle des commerçants et bourgeois propriétaires, les chônin, prospérait alors sous un shogunat pour un temps libéral et dont la morale était : "Enrichissez-vous.". Mais les mœurs sexuelles demeuraient féodales. Si les hommes trouvaient quelques compensations chez les prostituées raffinées, les femmes étaient condamnées à la fidélité ou la mort ignominieuse.

A l'exception du cinquième, chacun de ces récits contre l'histoire aventureuse et cruelle d'un couple d'amants que l'ordre social finit par briser, mais qui du moins, quelques jours ou quelques mois durant, auront aimé, auront vécu. Si le dernier par miracle tourne bien, c'est que l'auteur veut laisser entendre qu'un jour sera fini l'infini servage de la femme. Du lupanar au couvent, des campagnes aux troupes de comédiens, voici pour nous, traduit et richement annoté par M. Bonmarchand, aussi amusant qu'émouvant, tout un tableau du Japon shogunal.

Pour Histoire d'une belle de Himeji et de Seijuro, j'ai tout d'abord été "choquée" de voir qu'un autre homme était réputé plus beau que Ariwara Narihira. Ensuite, j'ai trouvé cette histoire assez triste dans le contexte de l'histoire.

Pour Histoire de l'éditeur d'Almanachs, j'ai beaucoup aimé les détails de l'histoire (cela m'a rappelé les romans d'Emile Zola), cela nous permet de bien visualiser les personnages de cette histoire. Ensuite, je n'ai pas vraiment aimé l'histoire en elle-même : jouer ainsi avec les gens même à l'époque féodale, ce n'est pas à mon goût.

Pour Histoire de la fille du marchand de légumes, je dois avouer que je n'ai pas tout compris à ce que j'ai lu. Néanmoins, j'ai beaucoup aimé la fin de cette triste histoire : on voit bien que les deux amants s'aimaient réellement.