Les onze mille verges.

Guillaume Apollinaire est considéré comme l'un des principaux poètes français du début du XXè siècle, avec des recueils comme Alcools ou Calligrammes. Il écrit également des nouvelles et des romans érotiques, ainsi que du théâtre. Il pratique le calligramme (terme de son invention désignant ses poèmes écrits en forme de dessins). Il est le chantre de toutes les avant-gardes artistiques, notamment le cubisme, poète et théoricien de l'Esprit nouveau, précurseur du surréalisme dont il a forgé le nom.

Les onze mille verges.

Date d'édition du livre : 1907.

"Admirateur de Sade, Apollinaire a retenu les leçons du Marquis dont on sent ici la nette influence. "Les onze mille verges" sont celles auxquelles le prince Mony Vibescu se condamne s'il ne parvient pas à honorer vingt fois de suite la délicieuse Culculine. L'auteur d'"Alcools" s'amuse à faire passer son héros par tous les interdits sexuels: masochisme, scatophilie, gérontophilie, pédophilie, saphisme et vampirisme. Un précis de pornographie tempéré par l'utilisation du deuxième degré, qui rend le résultat moins vil que chez son maître d'écriture." (Babelio)

Je vous pris de ne pas prendre en compte le résumé de Babelio en lisant mon avis car je ne l'avais pas lu avant d'écrire mon avis.

Déjà, j'ai été surprise de voir que ce livre a été écrit par Guillaume Apollinaire. Ensuite, je me suis dis qu'il avait essayé d'écrire un livre comme celui du marquis de Sade. Eh bien non ! Ce roman est censé traité de l'érotisme (comme cela est écrit dans la préface) mais je n'ai pas trouvé cet érotisme. Encore que Les 120 journées de Sodome est très bien écrit, Les onze mille verges ne mène à aucune réflexion, ce roman n'est pas bien écrit alors qu'habituellement, Apollinaire a une plume extraordinaire. Peut-être n'est-il pas aussi bien écrit qu'Alcools car ce roman a été publié avant les poèmes.

A tous les amoureux de poésie apollinarienne, ne lisaient pas ce roman "sans intérêt".