Purespace, Saison 1 de Cécile Duquenne

Par Caroline @Lounapil

   Purespace, Saison 1 de Cécile Duquenne,

   Publié aux éditions du Petit caveau,

   2015, 188 pages.

Reine du plus vaste clan d’Europe, Shereen est une vampire dont le but est d’offrir aux victimes une seconde chance, soit par la vengeance, soit par l’immortalité. Elle tient plus que tout à son groupe, chaque membre étant quelqu’un qu’elle a sauvé des griffes de ses bourreaux Alors qu’elle vient de sauver une nouvelle victime de ses tortionnaires, son clan est attaqué par une véritable soucoupe volante qui décime ses rangs. Cette invasion extra-terrestre semble viser uniquement les espèces surnaturelles. La légende dit qu’ils s’appellent les Purespaces…

J’avais lu les 3 premiers épisodes de Purespace et les avais chroniqués très rapidement en vous disant que j’avais beaucoup aimé. Je me suis offert la saison 1 version papier (dédicacée!) lorsqu’elle est sortie. Enfin, j’ai une vision globale de cette saison qui s’achève sur un cliffhanger de folie (mais l’auteur m’avais prévenue) et je ne suis toujours pas déçue. J’attends même la saison 2, qui viendra clôturer la saga, avec impatience.

Dans Purespace ce qui m’a d’abord séduit c’est l’univers développé par l’auteur. C’est de la bit-lit intelligente et qui pour une fois s’éloigne des clichés que l’on trouve régulièrement. Shereen est une reine vampire à la tête d’un vaste clan. J’ai adoré ce personnage, qui malgré sa nature, se révèle altruiste et très humaine. Quand elle « transforme » un humain en vampire c’est pour lui donner une seconde chance dans l’existence. Ainsi elle se prend de pitié pour les malheureux, les cabossés de la vie, ceux et celles qui ont subi le pire dans leur vie humaine et que seule la mort pourrait soulager. Tout au long du roman, on en apprend plus sur cette reine humaniste, capable de sentiments envers ceux qu’elle a transformés, les considérant même comme ses « enfants ».

J’ai aussi adoré en apprendre plus sur l’existence humaine de Shereen, rescapée d’Auschwitz. Les flash-back qui témoignent de son passé douloureux sont terribles, émouvants et poignants. C’est une excellente idée qu’à eu l’auteur et elle parvient à restituer avec émotion cette vie humaine condamnée d’avance. J’ai hâte d’en savoir plus sur cette vie d’avant la transformation.

Un peu plus loin dans le récit, Shereen va se retrouver aux prises avec une entité extraterrestre qui cherche à détruire les membres de son clan. Elle va donc trouver refuge auprès d’Aramis, son meilleur ami loup-garou. Ces deux-là ont un passé commun et sont extrêmement complices. J’ai beaucoup aimé ce lien d’amitié développé par l’auteur. En outre, Cécile Duquenne a su éviter un écueil qui me fatigue dans le genre de la bit-lit: le fameux triangle amoureux!! Ouf! On peut être une femme et ne pas hésiter entre deux mecs, merci!

La fin du roman m’a bluffée. Il n’y a pas de temps mort. Les événements s’enchaînent rapidement et comme je le disais en préambule, on a qu’une envie: connaître la suite du roman dans la saison 2. L’auteur réussit le pari audacieux de mêler science-fiction et bit-lit et ça marche!

Enfin, je terminerai par l’évocation du style de l’auteur à la fois travaillé et fluide. On sent le soin qu’elle apporte à ses phrases et aux images développées. Purespace ne développe pas seulement une bonne intrigue, c’est aussi un roman écrit avec beaucoup de soin et de qualité, chose non négligeable quand on lit certains romans de bit-lit écrits à la va-vite!!

Bref, c’est un sans faute. A quand la saison 2?