Éditions Grasset (2012) – 682 pages
Mot de l’éditeur :
Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable. Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie.
Mon avis :
Dès le début de ce roman, nous apprenons la mort de Barry, conseiller paroissial et défenseur de la cité des Champs. Le décès de ce dernier, laisse donc une place à prendre au sein du conseil paroissial. Ainsi, au fil des pages nous faisons connaissance des habitants de Pagford, petite bourgade d’Angleterre. Certains sont pour rétablir la tranquillité dans leur village et d’autres militent pour la sauvegarde de la cité des Champs. Bref, la bataille est rude pour ceux qui souhaitent occuper ce poste surtout, qu’ils sont tous liés les uns aux autres.
Même si les personnages de ce récit sont nombreux, on arrive à s’y retrouver car, ils sont tous bien différents tout en restant crédibles. Il y en a qui sont attachants et d’autres, au contraire nous agacent dans leur comportement, mais c’est la composition même d’une population variée.
En plus d’avoir un sujet d’actualité très bien traité, nous prenons également un réel plaisir à suivre nos protagonistes dans leur quotidien car, cela rend l’intrigue encore plus intéressante.
Aussi, J.K. Rowling a réussi à travers son livre à nous dépeindre tout les mauvais aspects de la société d’aujourd’hui comme l’éducation, la drogue, le sexe, la violence mais également l’alcool etc…
Certes, c’est un roman noir dans lequel il ne faut pas s’attendre à de l’action mais néanmoins, le contexte social est bien retranscrit et nous tient en haleine jusqu’à la fin.