La Nouvelle-Orléans, 1919. Un Serial Killer provoque la panique, frappant ses victimes à coups de hache et laissant sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot. Le policier Michael Talbot cherche à comprendre les motivations du tueur mais il n’est pas le seul à mener des investigations. Le journaliste John Riley, la détective privée Ida Davis et l’ancien flic Luca D’Andrea, à peine sorti de prison, vont eux aussi, chacun de leur coté, tenter de résoudre le mystère. Le temps presse, un ouragan approche, les morts s’accumulent et la ville semble proche du chaos…
Inspiré d’une histoire vraie, ce premier roman, au-delà d’un solide polar, est un roman d’atmosphère avec des personnages bien campés et une narration très maîtrisée. Ray Célestin décrit avec maestria le fourmillement unique de La Nouvelle Orléans au début du 20ème siècle : l’influence française, la musique omniprésente, une tension raciale permanente, des communautés vivant repliées sur elles-mêmes dans des quartiers spécifiques (noirs, juifs, irlandais, italiens), le rôle de la mafia, le vaudou, le bayou et ses mystères…
Pour moi, c’est typiquement un livre de vacances, un livre à glisser dans ses valises (et il n’y a rien de péjoratif là-dedans, d’ailleurs je l’ai lu pendant mes vacances). Un pavé que l’on sait pouvoir dévorer quasiment d’une traite parce que l’on va avoir davantage de temps à consacrer à la lecture. Un page-turner que l’on retrouve avec plaisir au fil de la journée, sur la plage ou dans un transat, un verre de rosé bien frais à la main. Un livre de vacances, quoi !
Détail qui me turlupine, je me demande pourquoi il y a marqué « Thriller » sur la couverture. Je ne suis absolument pas un spécialiste du genre mais il me semble que ce texte n’a rien d’un thriller. Pas de suspense haletant, pas de considérations psychologiques à outrance, rien de véritablement angoissant, c'est simplement un bon vieux polar efficace et très documenté à la construction ambitieuse, ni plus ni moins.
Une vraie lecture plaisir, sans prise de tête, mais dont la dimension historique apporte une véritable valeur ajoutée. Je ne savais pas à quoi ressemblait La Nouvelle-Orléans de cette époque, me voila maintenant parfaitement renseigné sur le sujet. Cet aspect m’a d’ailleurs bien plus intéressé que la traque du serial killer, rien de surprenant finalement quand on sait à quel point je ne suis pas un grand fan des intrigues policières.
Carnaval de Ray Célestin. Le Cherche Midi, 2015. 495 pages. 21,00 euros.
Inspiré d’une histoire vraie, ce premier roman, au-delà d’un solide polar, est un roman d’atmosphère avec des personnages bien campés et une narration très maîtrisée. Ray Célestin décrit avec maestria le fourmillement unique de La Nouvelle Orléans au début du 20ème siècle : l’influence française, la musique omniprésente, une tension raciale permanente, des communautés vivant repliées sur elles-mêmes dans des quartiers spécifiques (noirs, juifs, irlandais, italiens), le rôle de la mafia, le vaudou, le bayou et ses mystères…
Pour moi, c’est typiquement un livre de vacances, un livre à glisser dans ses valises (et il n’y a rien de péjoratif là-dedans, d’ailleurs je l’ai lu pendant mes vacances). Un pavé que l’on sait pouvoir dévorer quasiment d’une traite parce que l’on va avoir davantage de temps à consacrer à la lecture. Un page-turner que l’on retrouve avec plaisir au fil de la journée, sur la plage ou dans un transat, un verre de rosé bien frais à la main. Un livre de vacances, quoi !
Détail qui me turlupine, je me demande pourquoi il y a marqué « Thriller » sur la couverture. Je ne suis absolument pas un spécialiste du genre mais il me semble que ce texte n’a rien d’un thriller. Pas de suspense haletant, pas de considérations psychologiques à outrance, rien de véritablement angoissant, c'est simplement un bon vieux polar efficace et très documenté à la construction ambitieuse, ni plus ni moins.
Une vraie lecture plaisir, sans prise de tête, mais dont la dimension historique apporte une véritable valeur ajoutée. Je ne savais pas à quoi ressemblait La Nouvelle-Orléans de cette époque, me voila maintenant parfaitement renseigné sur le sujet. Cet aspect m’a d’ailleurs bien plus intéressé que la traque du serial killer, rien de surprenant finalement quand on sait à quel point je ne suis pas un grand fan des intrigues policières.
Carnaval de Ray Célestin. Le Cherche Midi, 2015. 495 pages. 21,00 euros.