L'homme gris est un roman noir de Fabrice David publié le 31 Mars aux éditions Black-out.
Présentation de l'éditeur :"Les serrariens représentaient 99% des habitants de cette ville morte. Un amas d’êtres médiocres "qui ne sert à rien".Il avait du mal à se convaincre lui-même de ne plus mériter cette étiquette qui lui avait collé à la peau avec tant de justesse. Comme ceux dont la vie passait sans que personne ne les remarque. Une existence entière à coûter à la société, sans rien lui apporter. Bouffer, chier, consommer, jeter. Mais en brisant la carrière d’une femme qu’il haïssait, responsable de la mort de son jeune frère, et toujours impunie près de trente ans après, il venait de passer dans l’autre camp. Celui des hommes qui laissaient une trace. Celui des hommes dont la vie avait un but."
C'est entre deux coups de pinceaux ou encore deux coups de tondeuse que j'ai avancé dans le roman. En pleine période de déménagement et de travaux, j'ai dû me contenter de rares moments ces derniers jours me permettant de me poser et de lire ce délicieux roman noir. Heureusement pour moi le roman est très bon.
L'homme gris est un homme comme on en voit partout, ou plutôt il est ce genre d'homme insignifiant que tout le monde snobe. Il est l'un d'entre nous, il est même parfois un peu nous. Il se terre soit chez sa mère, soit à la mairie où il travaille comme fonctionnaire. Il est aigri et se fait discret.
Mais l'homme gris, qui se nomme Heck, ne veut plus être un raté. Il veut enfin faire la fierté de sa mère et venger son frère décédé lorsqu'il était jeune. D'ailleurs l'auteur n'insiste pas sur ce passage, il nous laisse la liberté de nous imaginer l'enfer qu'à dû vivre Heck dans sa famille et comprendre comment et pourquoi il est devenu cet homme si assombri.
Heck est un débutant dans l'art de tuer mais il est malin. Cette part de sa personnalité m'a rappelé avec beaucoup de joie le fabuleux roman de Donald Westlake : Le Couperet. Tout comme Burk Devore, Heck est déterminé mais stressé. Il en devient même touchant. Les autres personnages, eux, ont plus d'assurance et se révèlent être souvent de sacrés ordures.
L'homme gris est un roman sans pitié qui n'épargne aucun de ses personnages et se révèle être une belle critique de notre société. Une très bonne lecture, bien noire !
Présentation de l'éditeur :"Les serrariens représentaient 99% des habitants de cette ville morte. Un amas d’êtres médiocres "qui ne sert à rien".Il avait du mal à se convaincre lui-même de ne plus mériter cette étiquette qui lui avait collé à la peau avec tant de justesse. Comme ceux dont la vie passait sans que personne ne les remarque. Une existence entière à coûter à la société, sans rien lui apporter. Bouffer, chier, consommer, jeter. Mais en brisant la carrière d’une femme qu’il haïssait, responsable de la mort de son jeune frère, et toujours impunie près de trente ans après, il venait de passer dans l’autre camp. Celui des hommes qui laissaient une trace. Celui des hommes dont la vie avait un but."
C'est entre deux coups de pinceaux ou encore deux coups de tondeuse que j'ai avancé dans le roman. En pleine période de déménagement et de travaux, j'ai dû me contenter de rares moments ces derniers jours me permettant de me poser et de lire ce délicieux roman noir. Heureusement pour moi le roman est très bon.
L'homme gris est un homme comme on en voit partout, ou plutôt il est ce genre d'homme insignifiant que tout le monde snobe. Il est l'un d'entre nous, il est même parfois un peu nous. Il se terre soit chez sa mère, soit à la mairie où il travaille comme fonctionnaire. Il est aigri et se fait discret.
Mais l'homme gris, qui se nomme Heck, ne veut plus être un raté. Il veut enfin faire la fierté de sa mère et venger son frère décédé lorsqu'il était jeune. D'ailleurs l'auteur n'insiste pas sur ce passage, il nous laisse la liberté de nous imaginer l'enfer qu'à dû vivre Heck dans sa famille et comprendre comment et pourquoi il est devenu cet homme si assombri.
Heck est un débutant dans l'art de tuer mais il est malin. Cette part de sa personnalité m'a rappelé avec beaucoup de joie le fabuleux roman de Donald Westlake : Le Couperet. Tout comme Burk Devore, Heck est déterminé mais stressé. Il en devient même touchant. Les autres personnages, eux, ont plus d'assurance et se révèlent être souvent de sacrés ordures.
L'homme gris est un roman sans pitié qui n'épargne aucun de ses personnages et se révèle être une belle critique de notre société. Une très bonne lecture, bien noire !