Maggie a perdu la vue il y a six mois à cause d’une méningite. Depuis sa vie n’est plus exactement la même, entre le changement d’école pour aller dans une école pour aveugles, une blague qui a mal tourné et lui a valu d’être suivi par un officier de probation, bref la totale. Mais en sortant de chez cet officier, elle trébuche et soudainement sa vue lui revient, sous l’apparence d’un jeune garçon de dix ans : Ben. Autour de lui, elle peut apercevoir le monde, et Ben la fait revivre, rire, reprendre goût à la vie… Mais pourquoi ne voit-elle que lui ?
L’histoire
L’histoire de The One Thing est bien construite, parfois un peu simple et empruntant quelques raccourcis et par beaucoup de points peut rappeler Nos étoiles contraires, mais l’écriture est bourrée d’humour, et ce livre a réussi à me faire souvent rire à gorge déployée mais aussi à me faire verser quelques larmes (ok, ce n’est pas extrêmement compliqué ça). Le personnage de Maggie est attachant, dans sa lutte de tous les jours pour se faire à son handicap, et le personnage de Ben est juste vraiment adorable, dans toute sa gentillesse, son côté ultra pétillant, cette envie de vivre, cette curiosité unique, … Les deux portent le récit avec brio.
Le style
Comme je l’ai dit plus haut, ce livre est bourré d’humours, donc quelques phrases que j’ai vraiment adorées :
This guy was the perfect example of why they print directions on shampoo bottles.
This woman could ruin a morning like Hitler could ruin a mustache.
God was like, ‘I’m supposed to meet the guys for poker in five minutes, and I have all this extra animal-making crap left over. I’ll just slap it together and call it MANATEE.’”
Et bien d’autres. Le récit est très bien construit, on s’accroche, on rigole, on s’inquiète vraiment à certains moments, et on réussit vraiment à accrocher profondément aux personnages. Pour ceux qui ont adoré Nos étoiles contraires, c’est un livre qu’il faut absolument dévorer !