Le jeudi, je me dis

que j'aime très fort ma maman ! Voilà, je n'ai pas envie d'attendre la fête des mères pour la célébrer. J'ai eu l'idée de ce post hier soir, en répondant à un com d'Anne concernant mon billet sur Tombé du ciel de Tom Lanoye. Elle me conseillait  de lire son autofiction, La langue de ma mère. Par association d'idées, j'ai pensé à un autre Flamand, Arno, un chanteur dont j'apprécie les textes en français. Ce poète sensible a composé une magnifique chanson Les yeux de ma mère que vous connaissez sûrement : lorsque j'entends cette chanson, je m'arrête pour écouter le texte, vivre la respiration des mots (celle du chanteur). J'ai cherché une vidéo l'illustrant, j'ai choisi celle-ci : l'image est imparfaite mais l'interprétation d'Arno est si juste, si parfaite qu'il n'y a rien à ajouter, juste à la regarder. C'est ma façon aussi de rendre hommage au mois de belgitude littéraire célébrée par Mina et d'Anne (qui s'est achevé depuis peu) et de conclure par ce raccourci : les Belges ont l'art et la manière de parler si bien de leurs mères. Merci à toi, Maman, pour tout !