"La vie est une chienne et moi je ne suis bon à rien. Ne cherche pas à me revoir... Ton père" 1990, dans sa résidence huppée de New-York, Harvey n'est pas surpris par la visite de Jim. 70 ans plus tôt, les deux hommes, alors de jeunes garçons, faisaient connaissance à bord d'un train des orphelins ; un système d'adoption mis en place pour endiguer le nombre massif, sur la côte Est américaine, d'enfants sans famille issus de l'émigration européenne. Embarqués dans un étrange voyage, Jim et son petit frère expérimenteront la fraternité, l'amitié, la confiance, l'entraide, mais feront aussi les frais de la trahison de ceux qui feraient tout, faute d'être bien nés, pour être bien adoptés...
Un peu d'histoire avec ce récit qui a pour "héros" deux enfants parmi tant d'autres orphelins qui ont été envoyés vers l'ouest pour peupler cette étendue grâce à la Children Aid Society, le but étant de diminuer les enfants placés en orphelinats à New york et aider les familles nouvellement installées. Ce premier tome raconte l'histoire de Jim, Joey et leur toute jeune soeur Anna, leur père est incapable de s'occuper d'eux et les confie donc à cette société qui se chargera de les faire adopter. Les deux frères espère pourtant juste une chose: s'échapper et rejoindre leur père; ils rencontrent Harvey un jeune garçon débrouillard qui leurs donnera quelques bons tuyaux et son amitié.
Ce récit est très dur, car malgré le but louable de cette société d'aide aux enfants c'est la façon dont il est mis en oeuvre qui fait froid dans le dos. Chaque enfant doit tirer un trait sur son passé et à chaque étape du voyage les enfants sont mis en avant tels des animaux et distribués aux familles parties à la conquête de l'ouest. Peu regardant sur les familles, les enfants ont une chance sur deux de tomber sur une famille aimante, au pire des cas ils seront utlisés comme des employés de ferme.
Une migration de la misère des rues de New York vers une soit disant meilleure vie, difficile d'y croire tout de même. Une histoire dure mais pleine d'espoir, on suit ces enfants qui espère rester soudés et surtout rester ensemble, mais les temps sont durs et tout les coups sont permis pour survivre le mieux possible.
PrésentationLa vie est une chienne et moi je ne suis bon à rien. Ne cherche pas à me revoir... Ton père" Middle West, 1920. Le train des orphelins poursuit son périple vers l'Ouest. A son bord, le jeune Jim se lamente d'avoir perdu son frère, adopté à l'étape précédente. Il ne lui reste plus qu'Anna, sa jeune sœur, le mot que lui a laissé son père sur le quai de gare, et son copain Harvey. Ensemble, ils vivront encore bien des aventures qui conduiront Jim, près de 70 ans plus tard, aux archives de l'Orphan Train Society à la recherche de son passé et de celui des siens...
Un secret vieux de plusieurs décennies sera dévoilé et montrera l'horreur de ces adoptions sauvages. Jim recherche toujours son frère et sa petite soeur perdus de vue depuis tant d'années, les archives ne sont pas complètes et leur accès délicat. Il va rencontrer une femme qui va l'aider et le soutenir dans ses recherches.
Ce deuxième tome explique la première scène du premier tome et révèle les lacunes et le "je-m'en-foutisme" de cette société d'aide aux enfants. Un scénario qui reste prévisible mais fait passer un bon moment. J'attends de voir les autres tomes de cette série "historique" et dramatique.