Deuxième titre de la nouvelle gamme Glénat Comics depuis la remise en marche de l’éditeur. Je m’atèle aujourd’hui à Lazarus ! Si le titre essuie de très bonnes critiques, c’est surtout la présence de Greg Rucka et Michael Lark qui m’emballe et me fait saliver. C’est donc avec impatience que je me lance dans cette lecture.
Dans un futur proche et dystopique, le monde est à présent divisé non plus selon des frontières géographiques ou politiques, mais financières. La richesse, c’est le pouvoir, et ce pouvoir est à présent entre les mains d’une poignée de familles. Ceux qui leur sont utiles sont choyés. Ils sont rares. Les autres sont du déchet. Dans chaque famille, une personne est élue pour subir un entraînement intensif et obtenir le meilleur de ce que l’argent et la technologie peuvent offrir. Cette personne est à la fois la main qui frappe et le bouclier qui protège. Cette personne est le représentant et le gardien de son clan, son… Lazare. Dans la famille Carlyle, le Lazare s’appelle Forever. Voici le début de son histoire…(Contient les épisodes #1 à 4)D’entrée nous faisons la connaissance de Forever, le Lazare de la famille Carlyle. Et très vite l’on comprend que ce personnage est assez particulier. Elle fait partie de la famille sans l’être réellement. C’est une fille du chef de famille sans l’être vraiment. Elle peut mourir mais sans l’être très longtemps ni totalement. Forever a été « construite » et comme son père le dit lui-même : « On ne peut aimer un objet comme on aime une personne, on n’aime pas un animal de compagnie comme on aime son enfant. » Voilà qui est Forever, une création, qui est le Lazare de la famille Carlyle. Une machine à tuer et le meilleur bouclier de sa « famille » mais pour que tout cela fonctionne, il faut que le sentiment d’appartenance à cette famille soit concret. Et ces quatre frères et sœurs n’y arrivent pas tous de la même façon…Mais pour le moment, tout va bien. Forever protège sa famille avec une férocité incroyable, applique les règles de son père à la lettre et comprend l’importance de son rôle de Lazare. Mais un vol dans leur propriété de Californie va déclencher une suite d’événements qui vont entraîner des changements radicaux. En effet, il y a une fuite, un traitre parmi les déchets des cette propriété de la famille Carlyle. Et malgré qu’elle ne le tue, Forevern’est pas convaincu que le coupable soit celui qui s’est dénoncé… La fuite vient de bien plus haut, le traitre est beaucoup plus proche de la famille !Si elle n’est pas dupe, son père non plus, et il ne fait fie d’aucune limite face à un traitre, aussi proche soit-il. Et très vite, on est proche de l’implosion dans la famille Carlyle, tous plus pourris les uns que les autres. Mais que se passerait-il si Forever apprenait en plus la vérité ?
Comme toujours avec Greg Rucka, nous avons le droit à une narration parfaite, pas de fioritures, il nous dépeint un monde où l’opposition des richesses n’a cessée de s’agrandir, les riches contrôlent le monde et les pauvres ne sont que des déchets qui ne doivent leur survie qu’à leur utilité. Un monde bien sombre, noir et violent, mais on ne peut s’empêcher de se dire que cela pourrait être crédible. Il n’y a qu’à voir ce qu’il se passe en Afrique. Et cela se généralisait et s’amplifiait ? On arriverait sans doute à ce nouveau statu quo.Rucka fait de Forever une arme tant dans son histoire que dans ses propos. C’est à travers elle, la « machine » que se dégage le plus d’humanité. Une image très forte. C’est la création de cette époque qui en pointe les défauts. Graphiquement, c’est tout aussi pointu. Michael Lark effectue un travail formidable, un réalisme noir, sombre qui retransmet à merveille la violence de cette vision de notre futur. Encore une fois, Lark rend tout cela crédible, réaliste, et les scènes nous marquent, nous frappent.
Dans un futur proche et dystopique, le monde est à présent divisé non plus selon des frontières géographiques ou politiques, mais financières. La richesse, c’est le pouvoir, et ce pouvoir est à présent entre les mains d’une poignée de familles. Ceux qui leur sont utiles sont choyés. Ils sont rares. Les autres sont du déchet. Dans chaque famille, une personne est élue pour subir un entraînement intensif et obtenir le meilleur de ce que l’argent et la technologie peuvent offrir. Cette personne est à la fois la main qui frappe et le bouclier qui protège. Cette personne est le représentant et le gardien de son clan, son… Lazare. Dans la famille Carlyle, le Lazare s’appelle Forever. Voici le début de son histoire…(Contient les épisodes #1 à 4)D’entrée nous faisons la connaissance de Forever, le Lazare de la famille Carlyle. Et très vite l’on comprend que ce personnage est assez particulier. Elle fait partie de la famille sans l’être réellement. C’est une fille du chef de famille sans l’être vraiment. Elle peut mourir mais sans l’être très longtemps ni totalement. Forever a été « construite » et comme son père le dit lui-même : « On ne peut aimer un objet comme on aime une personne, on n’aime pas un animal de compagnie comme on aime son enfant. » Voilà qui est Forever, une création, qui est le Lazare de la famille Carlyle. Une machine à tuer et le meilleur bouclier de sa « famille » mais pour que tout cela fonctionne, il faut que le sentiment d’appartenance à cette famille soit concret. Et ces quatre frères et sœurs n’y arrivent pas tous de la même façon…Mais pour le moment, tout va bien. Forever protège sa famille avec une férocité incroyable, applique les règles de son père à la lettre et comprend l’importance de son rôle de Lazare. Mais un vol dans leur propriété de Californie va déclencher une suite d’événements qui vont entraîner des changements radicaux. En effet, il y a une fuite, un traitre parmi les déchets des cette propriété de la famille Carlyle. Et malgré qu’elle ne le tue, Forevern’est pas convaincu que le coupable soit celui qui s’est dénoncé… La fuite vient de bien plus haut, le traitre est beaucoup plus proche de la famille !Si elle n’est pas dupe, son père non plus, et il ne fait fie d’aucune limite face à un traitre, aussi proche soit-il. Et très vite, on est proche de l’implosion dans la famille Carlyle, tous plus pourris les uns que les autres. Mais que se passerait-il si Forever apprenait en plus la vérité ?
Comme toujours avec Greg Rucka, nous avons le droit à une narration parfaite, pas de fioritures, il nous dépeint un monde où l’opposition des richesses n’a cessée de s’agrandir, les riches contrôlent le monde et les pauvres ne sont que des déchets qui ne doivent leur survie qu’à leur utilité. Un monde bien sombre, noir et violent, mais on ne peut s’empêcher de se dire que cela pourrait être crédible. Il n’y a qu’à voir ce qu’il se passe en Afrique. Et cela se généralisait et s’amplifiait ? On arriverait sans doute à ce nouveau statu quo.Rucka fait de Forever une arme tant dans son histoire que dans ses propos. C’est à travers elle, la « machine » que se dégage le plus d’humanité. Une image très forte. C’est la création de cette époque qui en pointe les défauts. Graphiquement, c’est tout aussi pointu. Michael Lark effectue un travail formidable, un réalisme noir, sombre qui retransmet à merveille la violence de cette vision de notre futur. Encore une fois, Lark rend tout cela crédible, réaliste, et les scènes nous marquent, nous frappent.