Voisin, voisine
Serie :
Genres : Romance Contemporaine
Editeur : J'ai lu
Collection : Best
Publication: 03/ 09/ 2014
Edition: Numérique
Pages : 289
Rating:
- Chroniqué par PHIKA
Sa curiosité sera à son apogée lorsqu'elle s'apercevra que le propriétaire, si beau et sexy, aime à jouer les voyeurs.
Après avoir trinqué au café par fenêtres interposées, ils vont faire connaissance, face à face, dans la même pièce.
L'homme, Marc, va lui interdire (gentiment) de mettre des rideaux à ses fenêtres.
Andréa va succomber à son charme et à ses propositions "audacieuses et coquines". Mais va un peu déchanter. Marc n'est pas le célibataire qu'elle imaginait. Par contre, il va être franc avec elle et lui laisser le choix.
J'ai beaucoup aimé ce bouquin "érotique" qui n'a pas fait dans le vulgaire, ni dans les scènes de sexe super détaillées toutes les dix pages. Parfois, on aimerait même que ce soit davantage décrit.
La fin m'a vraiment plu et j'aurais adoré en savoir plus concernant la vie de Marc, même si on le connaît assez bien en fait.
- Pourquoi m'avez-vous fait venir ici ?
- Je voulais être honnête envers vous, et ne pas passer pour un vulgaire voyeur à vos dépens. Et surtout, je voulais éviter qu'il vous prenne justement l'idée de mettre des rideaux à vos fenêtres.
- Pour quelle raison ?
Un vague sourire se dessine sur ses lèvres qu'il réprime cependant très vite. Sa manière de pencher la tête d'un air faussement coupable me séduit infailliblement.
- Je vous ai vue, en entrant dans cette pièce, le jour où j'ai visité cet appartement pour la première fois, raconte-t-il comme on confesse un péché. Vous étiez en train de vous trémousser dans votre salon, en chantant, un peu comme la danse de la pluie.
- Décidément, marmonné-je, embarrassée.
- Croyez-le ou non, mais je me suis soudain éperdument moqué des travaux qu'il y avait à faire ici.
Je le dévisage en refusant de croire, en effet, ce que je viens d'entendre. Il soutient mon examen sans perdre son sérieux. C'est... troublant.
- Dois-je comprendre que vous avez acheté cet appartement... à cause de moi ?
- Je vous mentirais si je disais que vous en êtes la seule responsable, mais j'admets que vous y avez contribué.
- En quoi ?
- J'aime vous regarder vivre, et le spectacle que vous me donnez me fascine chaque jour un peu plus. Alors par pitié, ne changez rien !