J'ai lu Tombée du ciel de Cecelia Ahern pour répondre à la contrainte Cosmos de Philippe. Bien sûr, cet avis dépasse la période exigée mais Philippe qui est une personne ultra conciliante a accepté mon débordement ! Pour la petite histoire (avant d'entamer celle de Cecelia), la réception de ce roman fut quelque peu tombée du ciel : j'ai découvert l'ouvrage un jour dans ma boîte aux lettres sans avoir rien demandé. Je ne connais toujours pas le commanditaire de ce SP surprise, mais j'ai ma petite idée !
Comment retenir à la vie un homme qui tente de se suicider en se jetant d'un pont ?
1) l'empêcher de sauter !
2) lui promettre monts et merveilles pendant quinze jours, date fatidique du prochain anniversaire du sieur !
3) suivre les bons conseils de bouquins ésotériques,
4) s'improviser psy
5) et bien sûr, se planter !
En voilà, de la bonne chick lit ! N'y voyez aucun sarcasme de ma part, je suis la première à défendre ce genre littéraire qui présente deux énormes avantages : il fait palpiter mon petit cœur de pierre et repose mes neurones.
Après un début cafouilleux (où notre ange-gardien, Christine Rose, essaie de sauver Simon Conway avec un ultime argument suffisamment imparable pour le faire plonger dans le coma), Tombée du ciel tient ses promesses : des personnages sympathiques, atypiques et bien fignolés (avec une tribu familiale Rose exceptionnelle : l'entrée en matière du père et des sœurs de Christine est d'anthologie), un humour salvateur et chouette sous fond pas gai du tout (dépression, deuils maternels, chagrin d'amour, choix de vie, harcèlement), une pincée de suspense (est-ce que la dulcinée d'Adam -l'Homme du pont- va lui revenir après lui avoir brisé le cœur ? Quelle va être la dernière vengeance smstée de Barry, l'époux de Christine, plaqué après huit mois de mariage ?).
J'ai pris un plaisir évident à découvrir cette intrigue : à chaque fois, je me suis posé la question de la direction prise par l'auteure et à chaque fois, une surprise m'attendait. La première des réussites de ce roman repose sur ses personnages. Il y a bien sûr les figures emblématiques de Christine et d'Adam mais je dirais que la richesse principale vient surtout des personnages secondaires : chacune de leurs interventions vitalise le récit (la vengeance de Barry, la frêle et réveillée Amélia, la petite nièce de Christine, le trouillard Oscar, le soupçonneux agent Maguire, la tribu des Rose qui ne s'est pas déclaré la guerre etc. Même, Gemma, qu'on ne verra jamais, laisse une trace à l'aide de bouquins). Ils sont tous importants, placés au bon endroit : ne croyez pas qu'ils viennent pour un temps et se fassent oublier ensuite : ils sont là et ils restent !
Tombée du ciel relate un moment de la vie d'une fille pas très bien dans sa peau, qui porte des choses trop lourdes pour elle, qui s'accapare les problèmes d'autrui en évacuant les siens. C'est l'histoire d'une nana extra qui va apprendre à se déclarer (avec à la clé, un des plus beaux moments lus depuis longtemps), à s'écouter et surtout à lâcher du lest. Cecelia Ahern écrit avec bienveillance : elle traite aussi bien des drames familiaux que des broutilles, avec respect et doigté. Mon seul regret : avoir quitté ces héros de l'ordinaire lorsque j'ai refermé Tombée du ciel !
Traduction de Florence Bellot Éditions Flammarion
autres avis : Keisha, Mango, Clarabel, L'Irrégulière,
et un de plus pour la contrainte Cosmos de Philippe
En voilà, de la bonne chick lit ! N'y voyez aucun sarcasme de ma part, je suis la première à défendre ce genre littéraire qui présente deux énormes avantages : il fait palpiter mon petit cœur de pierre et repose mes neurones.
Après un début cafouilleux (où notre ange-gardien, Christine Rose, essaie de sauver Simon Conway avec un ultime argument suffisamment imparable pour le faire plonger dans le coma), Tombée du ciel tient ses promesses : des personnages sympathiques, atypiques et bien fignolés (avec une tribu familiale Rose exceptionnelle : l'entrée en matière du père et des sœurs de Christine est d'anthologie), un humour salvateur et chouette sous fond pas gai du tout (dépression, deuils maternels, chagrin d'amour, choix de vie, harcèlement), une pincée de suspense (est-ce que la dulcinée d'Adam -l'Homme du pont- va lui revenir après lui avoir brisé le cœur ? Quelle va être la dernière vengeance smstée de Barry, l'époux de Christine, plaqué après huit mois de mariage ?).
J'ai pris un plaisir évident à découvrir cette intrigue : à chaque fois, je me suis posé la question de la direction prise par l'auteure et à chaque fois, une surprise m'attendait. La première des réussites de ce roman repose sur ses personnages. Il y a bien sûr les figures emblématiques de Christine et d'Adam mais je dirais que la richesse principale vient surtout des personnages secondaires : chacune de leurs interventions vitalise le récit (la vengeance de Barry, la frêle et réveillée Amélia, la petite nièce de Christine, le trouillard Oscar, le soupçonneux agent Maguire, la tribu des Rose qui ne s'est pas déclaré la guerre etc. Même, Gemma, qu'on ne verra jamais, laisse une trace à l'aide de bouquins). Ils sont tous importants, placés au bon endroit : ne croyez pas qu'ils viennent pour un temps et se fassent oublier ensuite : ils sont là et ils restent !
Tombée du ciel relate un moment de la vie d'une fille pas très bien dans sa peau, qui porte des choses trop lourdes pour elle, qui s'accapare les problèmes d'autrui en évacuant les siens. C'est l'histoire d'une nana extra qui va apprendre à se déclarer (avec à la clé, un des plus beaux moments lus depuis longtemps), à s'écouter et surtout à lâcher du lest. Cecelia Ahern écrit avec bienveillance : elle traite aussi bien des drames familiaux que des broutilles, avec respect et doigté. Mon seul regret : avoir quitté ces héros de l'ordinaire lorsque j'ai refermé Tombée du ciel !
Traduction de Florence Bellot Éditions Flammarion
autres avis : Keisha, Mango, Clarabel, L'Irrégulière,
et un de plus pour la contrainte Cosmos de Philippe