Ciné : Utopia sera porté à l'écran par Rami Imam

Ciné : Utopia sera porté à l'écran par Rami Imam

Utopia d'Ahmed Khaled Towfik, publié en France en 2013 par les éditions Ombres Noires, va être porté à l'écran par le réalisateur et producteur Rami Imam.
C'est une information que l'on doit à l’Écran Fantastique :
Si Ahmed Khaled Towfik, médecin et professeur à l’université de médecine de Tanta, est le premier auteur arabe à écrire des romans d’horreur, des SF et des thrillers médicaux, genres qui l’ont rendu très populaire dans son pays, il demeure largement méconnu en Occident. Une situation qui pourrait cependant changer étant donné que le producteur et réalisateur Rami Imam a l’intention de porter à l’écran l’un de ses best-sellers, à savoir « Utopia », œuvre qui a été comparée à « Orange mécanique » et à certains romans de Philip K. Dick, et fut publiée en France en 2013 aux éditions Ombres Noires. L'histoire se déroule en 2023 en Égypte dans une réalité alternative. Dans ce monde, les riches vivent dans une ville appelée Utopia tandis que les «autres», les pauvres de la classe ouvrière vivent au Caire. À l’abri de hauts murs barbelés, la jeunesse oisive de la colonie d’Utopia s’ennuie. Les filles faciles et les drogues ne suffisent plus. Seule la «Chasse» procure le grand frisson et a valeur de rite initiatique. Le but : s’introduire dans les bidonvilles du Caire, tuer un pauvre et ramener un trophée, un bras ou une main coupée. Un jeune homme et sa petite amie ont décidé de goûter à la poussée d’adrénaline. Mais leur immersion dans les bas-fonds du Caire, véritable cour des miracles post-apocalyptique, se révèle plus dangereuse que prévue. Démasqués, traqués par une population haineuse, ils vont à leur tour devenir la proie des chasseurs. Parviendront-ils à sauver leur peau ? Le film sera tourné à la fois au Caire et dans les Émirats Arabes Unis, la sortie étant prévue pour 2017.

Voici ce que je disais du roman en 2013 :
On peut apposer plusieurs étiquettes à ce roman d'Ahmed Khaled Towfik : roman d'anticipation social, fable, conte, western urbain, etc.
C'est surtout une dystopie, une contre-utopie donc, qui nous est présentée dans un contexte sombre et cinglant.
En 180 pages, l'auteur nous propose un roman sans temps mort. Jusqu'à sa fin particulièrement percutante. Une fin très pessimiste d'ailleurs qui ne devrait pas déplaire aux amateurs des films de John Carpenter et qui vous laissera ko.

Rendez-vous en 2017. 
Frédéric Fontès, www.4decouv.com