Dieu que les roses sont belles en ce moment dans les jardins.
L'occasion de lire ou de relire l'excellent roman d'Audur Ava Ólafsdóttir, "Rosa candida" (traduit de l'islandais par Catherine Eyjólfsson, Zulma, 334 pages), de retrouver sa merveilleuse roseraie. Une de ces pépites littéraires qu'on a un tel enchantement à découvrir qu'on voudrait presque effacer une partie de son cerveau pour avoir le plaisir de la découvrir une seconde fois.
Particularité de ce passage en poche, David Pearson, le graphiste de la maison d'édition parisienne, a imaginé quatre variations colorées de la couverture grand format. A chacun de choisir celle qu'il préfère.
"Rosa candida" est un bonheur de lecture absolu, plein de charme et de surprises. Imaginez un paysage de lave et de lichens et une serre à rosiers. L'Islande qu'Arnljótur, 22 ans, s'apprête à quitter. Il laisse là son père de 77 ans, son jumeau autiste, et son bébé, Flóra Sól. Dans ses valises, trois boutures de Rosa candida, variété à huit pétales acclimatée par sa mère, avant sa mort dans un accident de voiture. Arnljótur s'en va. Il veut retrouver le monastère connu depuis le Moyen Age pour sa roseraie, à l'abandon, dont sa mère lui a souvent parlé.
Avec ces matériaux insolites, l'Islandaise Audur Ava Ólafsdóttir compose un épatant roman, le premier des siens à être traduit en français, dont le charme fonctionne de la première à la dernière ligne. On y mange, on y boit, on y vit. Durant 77 chapitres numérotés en guise de titre, la romancière nous présente son gentil personnage et ses questions. On découvre sa vie en Islande, sa complicité avec sa mère, les circonstances de sa paternité. On chemine vers le monastère du continent et on s'installe avec lui au village. Avec lui encore, on restaure la roseraie, on l'écoute questionner frère Thomas, cinéphile et linguiste. On le suit dans son premier appartement: Anna lui a demandé de s'occuper de leur fille durant un mois avant de décider de rester avec eux. Tout est surprenant, léger, coloré et réussi dans ce superbe roman initiatique.
Et comme un bonheur peut être accompagné, ici la lecture du premier chapitre de "Rosa candida" par Guillaume Ravoire.
L'occasion de lire ou de relire l'excellent roman d'Audur Ava Ólafsdóttir, "Rosa candida" (traduit de l'islandais par Catherine Eyjólfsson, Zulma, 334 pages), de retrouver sa merveilleuse roseraie. Une de ces pépites littéraires qu'on a un tel enchantement à découvrir qu'on voudrait presque effacer une partie de son cerveau pour avoir le plaisir de la découvrir une seconde fois.
2015
2010
Le livre qui avait enchanté la rentrée littéraire étrangère de l'automne 2010 a depuis rencontré 300.000 lecteurs dans sa version française. Il parut ensuite en poche chez Points en 2012. Et le voilà qui rentre à la maison en quelque sorte puisqu'il reparaît ce mois-ci en collection Z/a, les poches de Zulma (264 pages).Particularité de ce passage en poche, David Pearson, le graphiste de la maison d'édition parisienne, a imaginé quatre variations colorées de la couverture grand format. A chacun de choisir celle qu'il préfère.
"Rosa candida" est un bonheur de lecture absolu, plein de charme et de surprises. Imaginez un paysage de lave et de lichens et une serre à rosiers. L'Islande qu'Arnljótur, 22 ans, s'apprête à quitter. Il laisse là son père de 77 ans, son jumeau autiste, et son bébé, Flóra Sól. Dans ses valises, trois boutures de Rosa candida, variété à huit pétales acclimatée par sa mère, avant sa mort dans un accident de voiture. Arnljótur s'en va. Il veut retrouver le monastère connu depuis le Moyen Age pour sa roseraie, à l'abandon, dont sa mère lui a souvent parlé.
Avec ces matériaux insolites, l'Islandaise Audur Ava Ólafsdóttir compose un épatant roman, le premier des siens à être traduit en français, dont le charme fonctionne de la première à la dernière ligne. On y mange, on y boit, on y vit. Durant 77 chapitres numérotés en guise de titre, la romancière nous présente son gentil personnage et ses questions. On découvre sa vie en Islande, sa complicité avec sa mère, les circonstances de sa paternité. On chemine vers le monastère du continent et on s'installe avec lui au village. Avec lui encore, on restaure la roseraie, on l'écoute questionner frère Thomas, cinéphile et linguiste. On le suit dans son premier appartement: Anna lui a demandé de s'occuper de leur fille durant un mois avant de décider de rester avec eux. Tout est surprenant, léger, coloré et réussi dans ce superbe roman initiatique.
Et comme un bonheur peut être accompagné, ici la lecture du premier chapitre de "Rosa candida" par Guillaume Ravoire.