Avez-vous écouté le nouvel album du trio The Good Lovelies ? L’album s’intitule Burn The Plan et a été lancé en magasins le 26 mai dernier. The Good Lovelies est une formation née à Toronto il y a une dizaine d’années. Les harmonies vocales de Sue Passmore, Kerri Ough et Caroline Brooks sont tout simplement enchanteresses, tout comme le sont ces trois charmantes demoiselles. Je les ai vues en spectacle à quelques reprises, et j’ai interviewé Passmore il y a quelques années pour Sorstu.ca
Le nouvel album prend une direction légèrement plus pop, plus commerciale que les précédents. Au lieu des habituelles pièces acoustiques reposant principalement sur les voix, on a ici droit à un son plus étoffé, davantage « produit » et de toute évidence destiné aux radios. Ce qui ne me déplaît pas du tout. Je comprends l’envie de devenir plus commercial et de rejoindre un public plus grand. Surtout que, dans le cas présent, c’est bien fait et les ingrédients qui font le succès de The Good Lovelies depuis plusieurs années sont toujours présents, seulement réarrangés différemment. Les voix sont toujours aussi jolies et se marient à la perfection. On sent les chanteuses plus confiantes que jamais.
Les chansons demeurent simples (on y traite de relations amoureuses et de famille, principalement) et très agréables à l’oreille. Je crois que le disque est parfait pour cette période de l’année, pour écouter pendant une balade en voiture par beau temps ou pour toute autre occasion du genre. Si vous ne connaissez pas cette formation, tentez le coup. Explorez leur discographie, vous risquez d’y trouver de merveilleuses perles.
En restant dans le domaine de la musique, je suggère aussi le nouvel album des Alabama Shakes, un groupe dont je parlais récemment. L’album, sorti depuis plusieurs semaines déjà, est tout à fait à la mesure de mes attentes. Très différent du premier, l’album surprend à la première écoute, car on se serait attendu à une continuation du précédent, mais le groupe refuse d’aller là où on l’attend. En entrevue, les musiciens affirment d’ailleurs qu’il aurait été trop facile de refaire une copie du premier disque, et qu’ils désiraient aller plus loin dans leur recherche, ce qui à mon avis est tout à leur honneur. Prêtez-leur l’oreille, je suis certain que vous ne regretterez pas.
Ces jours-ci, je découvre la vie de propriétaire. Il s’agit de notre première, pour ma copine et moi, et l’expérience est très intéressante. L’ancienne propriétaire avait planté diverses variétés sur le terrain, tout autour de la maison, et nous nous surprenons à observer tout cela qui fleurit et à découvrir au fil des semaines tout ce qui apparaît. Nous recevons quotidiennement la visite de canards sauvages, de lièvres et de toutes espèces d’oiseaux. Nos préférés ? Les cardinaux. Je leur ai installé des mangeoires. Ma vie, ces jours-ci, est faite de plaisirs simples…
J’accorde malheureusement peu de temps à la lecture depuis quelque temps, et après les semaines mouvementées qui ont suivi le déménagement, je me remets peu à peu à regarder régulièrement des films. Ceci étant dit, j’ai vu peu de choses dignes d’intérêt.
Avez-vous vu la vidéo de six minutes qui présente la nouvelle télésérie Supergirl, qui sera diffusée à l’automne ? Voici cette vidéo, avec sous-titres en français (cliquez ici). Cela ressemble à n’importe quelle comédie romantique un peu mièvre, mais quelque chose que je n’arrive pas vraiment à identifier m’intéresse dans cette vidéo. C’est peut-être le positivisme qui en ressort, un aspect qui fut rayé de tous les films récents de superhéros. Il fait bon de voir une héroïne prendre plaisir à utiliser ses pouvoirs. Je suis curieux d’en voir davantage. Lorsque la série sera en ondes, j’en reparlerai certainement.
Par contre, je suis convaincu que cela ne pourra pas déclasser dans mon cœur la série Agent Carter présentée l’hiver dernier. Et en fouillant dans les archives du Chat, je n’arrive pas à croire que je n’ai pas écrit de chronique au sujet de cette délicieuse série !
De plus, parlant d’œuvre télévisuelle marquante, je me rends compte que je n’ai rien dit à propos de la finale de Mad Men. Décidément, j’ai du boulot pour nos prochains rendez-vous ici !
Notice biographique
Jean-François Tremblay est un passionné de musique et de cinéma. Il a fait ses études collégiales en Lettres, pour se diriger par la suite vers les Arts à l’université, premièrement en théâtre (en tant que comédien), et plus tard en cinéma. Au cours de son Bac. en cinéma, Il découvre la photographie de plateau et le montage, deux occupations qui le passionnent. Blogueur à ses heures, il devient en 2010 critique pour Sorstu.ca, un jeune et dynamique site web consacré à l’actualité musicale montréalaise. Jean-François habite maintenant Peterborough. Il tient une chronique bimensuelle au Chat Qui Louche.