La vie est facile, ne t’inquiète pas

 » Alors que j’étais inconsolable, il m’avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J’avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J’étais prête à m’ouvrir aux autres.  » Depuis son retour d’Irlande, Diane a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son ami Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, aux Gens…, son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné et surtout il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car Diane sait qu’elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille. Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s’effondrer les unes après les autres. Aura-t-elle le courage d’accepter un autre chemin ?

L’histoire

Dans La vie est facile, ne t’inquiète pas, on retrouve Diane que l’on avait laissée à la fin de Les Gens Heureux Lisent et Boivent du Café (oui, l’auteur aime les titres courts). Ayant surmonté ses épreuves, Diane est de retour sur Paris où elle a repris en main son bar littéraire. Peu à peu elle continue à s’ouvrir au monde, à se poser des questions. Si ce deuxième tome n’a malheureusement pas la force du premier, il fait plaisir car il offre l’occasion de renouer avec des personnages attachants que l’on avait aperçus dans le premier tome, et d’en rencontrer de nouveaux.

Le style

Le style de Agnès Martin-Lugand est tout en douceur, ici peut être moins percutant que dans le premier tome, mais la situation est bien sûr différente. Si dans le premier tome Diane avait perdu son mari et sa fille, l’on assiste ici aux temps qui suivent sa reconstruction et sa reprise en main. Une bonne manière de renouer avec Diane si vous avez apprécié le premier tome.