Hunger Games

Dans chaque district de Panem, une société reconstruite sur les ruines des États-Unis, deux adolescents sont choisis pour participer aux Hunger Games. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l’épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an. Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé… Alors que les candidats tombent comme des mouches, que les alliances se font et se défont, Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l’antenne. La jeune fille avoue elle-aussi son amour. Calcul ? Idylle qui se conclura par la mort d’un des amants ? Un suicide ? Tout est possible, et surtout, tout est faussé au sein des Hunger Games…

L’histoire

J’ai mis beaucoup de temps à rentrer dans Hunger Games. Tout d’abord, après avoir vu le film, j’en étais ressorti avec une impression de copie édulcorée de Battle Royal, ce joyeux film asiatique où des adolescents s’étripent. Il m’aura donc fallu deux ans pour m’attaquer à la trilogie… et la dévorer en une semaine (mea culpa).

L’histoire est au final assez bien construite, même si je regrette un léger manque quant à creuser exactement le passé qui a vu naitre Panem, mais l’action s’enchaine rapidement au fur et à mesure que l’on en apprends plus sur les différents districts et l’organisation générale de la société. Katniss, en héroïne battante, est relativement attachante, surtout en regardant les situations auxquelles elle doit faire face. L’ensemble du livre se tient et promet énormément de surprises et de rebondissements.

Le style

Le style de Suzanne Collins est très rapide, et se lit à toute vitesse. Ses décors sont extrêmement bien décrits et permettent de se faire une image assez vive des environnements. Finalement la psychologie des personnages et les différentes actions entreprises par ceux-ci sont extrêmement intéressantes, et permettent de s’accrocher au récit dans sa globalité. Une très bonne dystopie jeunesse en somme !