Éditions J’ai lu (2009) – 474 pages
Mot de l’éditeur :
Au sud de l’Amérique profonde, en Alabama, un café au bord d’une voie ferrée…Ninny, fringante octogénaire, se souvient et raconte à Evelyn, une femme au foyer à l’existence monotone, les incroyables histoires de la petite ville de Whistle Stop. Grâce à l’adorable vieille dame, Evelyn, qu vit très mal l’approche de la cinquantaine, va peu à peu s’affirmer et reprendre goût à la vie.
Mon avis :
Evelyn est une femme approchant la cinquantaine qui ne s’est pas encore affirmer dans la vie de crainte d’être jugée par son entourage et donc, elle ne trouve son bonheur qu’en mangeant des gourmandises. Comme chaque dimanche, elle accompagne son mari Ed à la maison de retraite où séjourne sa belle-mère, cette dernière étant revêche, Evelyn préfère attendre son mari dans le salon des visiteurs et c’est là qu’elle rencontre Ninny Threadgoode, une résidente de la maison de retraite. C’est alors que Ninny lui raconte son passé et tout particulièrement le Whistle Stop Café, tenue par deux femmes Idgie et Ruth, qui avaient le cœur sur la main. Un vrai lien d’amitié va donc se tisser entre Evelyn et Ninny et, Evelyn va petit à petit reprendre confiance en elle, tout en étant impatiente de revoir son amie lui raconter ses souvenirs à Whistle Stop Café.
Le fait que l’on passe du présent au futur, tient le lecteur en haleine car à chaque fois, on apprend de nouvelles anecdotes sur Whistle Stop Café, tantôt ça nous fait sourire, tantôt ça nous bouleverse mais, l’on est au fil des pages, de plus en plus attaché aux protagonistes de cette petite ville.
De plus, à travers cette histoire, Fannie Flagg dénonce avec brio le racisme et la discrimination dans les années 30 au Sud des États-Unis.
Pour conclure, « Beignets de tomates vertes » est un roman délicieux qui se lit vite et qui nous dépayse totalement. Bref, c’est une vraie bouffée d’oxygène !
On ne peut pas longtemps s’attrister sur son propre sort, sinon c’est comme un cancer, sauf que ce n’est pas votre foie ou vos poumons qui pourrissent, mais votre âme.
On ne sait jamais ce qu’on a dans le ventre tant qu’on n’a pas été mis à l’épreuve.