Uglies

Tally approche de ses 16 ans avec l’impatience de toutes les filles de son âge. Seize ans c’est l’âge de l’opération, le moment où elle deviendra enfin une Pretty, délaissant son visage et sa vie de Ugly, pour rejoindre tous ces êtres tellement beaux dans ce paradis high-tech où elle n’aura plus à se soucier de rien si ce n’est de s’amuser et de faire la fête… Pourtant son amie Shay n’a pas l’air si heureuse, elle est plutôt attirée par ce qui se passe dehors… Peut être que la vie n’est pas si belle du côté des Pretties ?

L’histoire

Uglies a réussi à me surprendre et au final à être une assez chouette trilogie. J’avoue que la couverture me rebutait un petit peu, alliée au titre elle donne une impression extrêmement « girly ». Cependant on est très loin des poncifs de ce genre, et le roman réussit à créer une dystopie intéressante, interrogeant sur l’importance de l’apparence physique et les sacrifices que nous sommes prêts à consentir pour s’intégrer à un groupe. La trilogie a malheureusement, comme beaucoup, tendance à mal accuser le coup sur la longueur, mais elle vaut la peine d’être lue dans son entiereté pour mieux appréhender l’entiereté de la société construite par Scott Westerfeld.

Le style

Le roman se lit très facilement, il se dévore même. L’écriture est simple, mais c’est l’histoire et la psychologie des personnages qui apporte vraiment sa force à Uglies. Le livre pose énormément de questions qui font partie intégrante de l’adolescence, ou de tout questionnement sur sa place par rapport à un groupe, et la volonté d’appartenance. Juste pour ces points, cette trilogie devrait attérir dans toutes les mains.