Ce roman a fait l’objet d’une lecture commune avec Entre les Pages, voir son avis ICI.
Éditions Robert Laffont (2013), collection : Best-Sellers – 319 pages
Mot de l’éditeur :
Un beau château entouré de vignes, près de Cognac. C’est celui d’Edmond de Saint Junien, exploitant du « nectar des dieux ». Devise de la famille : « On se tait, on se tient ! » Quoi qu’il arrive. Et même lorsqu’il s’agit de Roselyne, la fille aînée, la « fille perdue », dont on est sans nouvelles depuis des années. L’arrivée au château de son fils, Nils, dix-huit ans, dont tous ignoraient l’existence, va faire exploser un lourd secret de famille et voler en éclats l’unité apparente des Saint Junien. Heureusement, l’amour est là.
Mon avis :
Dans un château en Charente vit la famille Saint Junien dont le propriétaire est Edmond, le patriarche. Ses quatre enfants ont chacun leur appartement dans ce château, mais celui de Roselyne est vide et surtout il ne faut pas en dévoiler la cause. C’est une famille qui vit dans ses traditions et ses secrets mais quand le corps de la petite Maria est retrouvée sans vie, peu de temps après l’arrivée de Nils, alors la vie de tous va être chamboulée. Il y a d’un côté ceux qui l’accusent et ceux, comme Fine et Philippine entre autres, qui croient en son innocence.
C’est alors, qu’on suit avec un immense plaisir cette intrigue familiale qui ne manque pas de rebondissements et de réactions inattendues face aux événements bouleversants.
C’est une famille attachante, chaque membre apporte quelque chose à cette histoire et plus particulièrement Fine et Philippine, des cousines très proches mais pourtant très différentes, d’ailleurs elles vont soutenir Nils pour qu’il obtienne sa réhabilitation. Nils, fils de Roselyne, est quant à lui un jeune homme très courageux et aimant, malgré qu’il a grandi dans un milieu contraire aux valeurs des Saint Junien.
Pour conclure, c’est un roman plein de justesse dans lequel Janine Boissard analyse à la perfection les liens pouvant unir une famille et, elle décrit très bien les sentiments de chaque protagonistes. De plus, l’auteure a eu la bonne idée d’intégrer dans cette intrigue un peu dramatique, une belle histoire d’amour, ainsi ça lui apporte une touche de fraîcheur.
« Entendre », le plus beau mot du monde, qui ouvre la porte au mot « croire ».
La seule façon de vivre bien est d’être en accord avec sa conscience, de ne jamais tricher avec soi-même.
Lorsque quelque chose nous angoisse, il faut imaginer le pire pour se calmer. Un, parce qu’il est rare que le pire se produise. Deux, parce que s’il se produit, on s’y sera préparé.
Livre acquis lors de la 25ème heure du livre au Mans.