Hier était ma 1ère journée au Festival du Livre de Nice, qui se termine aujourd'hui. Pour cette 20ème édition le thème est "Leçons de vie". Qu'est ce que ce thème sous entend? Et bien que "l a littérature est le porte-parole universel de la vie, du bonheur, de l'amour. Qu'il s'agisse d'amitié, d'amour, d'histoire de l'humanité, de nos croyances ou de notre besoin de croire, nous avons besoin d'explarité." (Christian Estrosi, député-Maire)
Pour cette édition 2015, Françoise Chandermagor a été choisi pour présider le Festival, elle est l'auteure de La vie de Jude, Frère de Jésus.
Ce livre est un roman dont les héros sont les quatre frères de Jésus : Jacques, José, Simon et Jude. Mais bien qu'ils soient ici des personnages romanesques, je ne les ai pas inventés : tous appartiennent à l'Histoire et leur existence est attestée par de nombreux textes canoniques. Jacques, le second de la fratrie après Jésus, fut même le chef de l'Église de Jérusalem en un temps où la Rome chrétienne n'existait pas : en somme, le premier pape.
Restait à imaginer la vie de cette famille peu ordinaire dans la Palestine occupée par les Romains : tandis que les disettes s'enchaînent, que les tensions politiques s'exacerbent et que les sectes religieuses se multiplient, les massacres succèdent aux révoltes et le peuple, épuisé, attend le Jugement dernier.
Au soir de sa vie, Jude, le dernier des frères, se souvient et raconte...
Le thème de leçon de vie est tout de même assez large, pour ma part j'ai surtout vu ça comme un thème philosophique qui ne m'inspirait pas grand chose.
Pourtant la clé du thème de cette édition est révélée dans une petite phrase de Jules Renard dans Ragotte: "Il faut être pris pour avoir appris."
En d'autres termes, pour passer de l'ignorance à la conscience, nous avons besoin d'autant de "Leçons de vie" qui donnent le sens de nos existences. Qui nous dirigent à chacun de nos apprentissages, à chacune de nos expériences. Il faut éprouver les choses pour les connaître. Ou bienil faut que ceux qui les ont éprouvées puissent nous les transmettrent. Et cela passe par le récit.
Et pour débuter cette journée de découverte j'ai assister à la présentation du livre de Valérie Toranian, L'étrangère, livre dont ma chronique devrait être prubliée dans quelques jours. Le roman parle de la grand-mère de l'auteure, rescapée du génocide arménien.
Suivie d'une petite dédicace, très rapide car elle était très demandée:
Un petit tour du côté des auteurs avant de retourner à l'espace Débat et.... qui vois-je? Agnès Martin-Lugand pas la peine de vous présenter Les gens heureux lisent et boivent du café. Très gentille et souriante, ce fut un vrai bonheur de la rencontrer.
Après cette rencontre, retour à l'espace débat - Forum des auteurs avec Jean des Cars qui a littéralement attiré les foules et subjugué son auditoire avec son savoir, il présentait son livre Le Septre et le Sang par quelques anecdotes historiques. Il est fort possible que ce livre rejoignent ma PAL d'ici peu.
Habsbourg, Windsor, Romanov, Hohenzollern, familles royales de Belgique, des Pays-Bas, d'Italie, de Yougoslavie, de Bulgarie, de Roumanie ou de Grèce : les monarchies européennes sont au coeur des deux guerres mondiales. Portraits, anecdotes, moments-clés, rencontres décisives, jeux d'alliances... pour la première fois, Jean des Cars nous plonge au coeur des cours de l'Europe en guerre.
Puis revenons au présent avec la présentation du livre Ce jour-là, j'ai commencé à détester les terroristes par son auteure Cypora Petitjean-Cerf
Ce livre contient des paroles d'élèves au lendemain des attentats survenus à Charlie Hebdo et à l'Hyper Cacher, explore leurs réactions et tente de comprendre qui est cette jeunesse.
La semaine du 26 janvier, je propose en effet à mes élèves de 4e et de 3e de revenir par écrit sur les événements des 7, 8 et 9 janvier. Je leur distribue des feuilles blanches sur lesquelles ils sont dispensés d'écrire leur nom afin de se sentir libres. Mon souhait : recueillir des opinions spontanées, une pensée qui ne soit ni encadrée, ni dirigée, ni teintée par celle de l'adulte. Au lendemain des événements, c'est là que réside à mon sens la vraie mixité : dans la disparité des réactions. Engagement versus nonchalance. Conscience collective versus individualisme.
Une déception qui, je l'espère sera réparée aujourd'hui, il m'a pas été possible de voir Baptiste Beaulieu, par contre un certain Marc Levy a fait un passage éclair au Festival, 2h de présence qui a attiré du monde, fait rassemblé le service de sécurité et vendu un bon stock de son livre Elle et Lui.
C'est tout pour cette journée de folie sous une chaleur à crever mais ça me fait pas peur, pour preuve je vous quitte de suite pour y retourner. La suite de ce Festival ensoleillé demain. :)