Le manoir, tome 1
Auteur : Emma CavalierSerie : Le manoir
Genres : Erotique
Editeur : Hugo & Cie
Collection : Blanche
Publication: 25/ 08/ 2011
Edition: Numérique
Pages : 297
Rating:
- Chroniqué par NINIE
Je dois aussi vous préciser que ce premier tome est quasi introuvable en version broché car il a été imprimé en petit nombre d'exemplaires (de même que le second opus d'ailleurs), mais ne désespéré pas vous trouvez toujours quelques exemplaires disponibles au prix plus qu'exorbitant de plus de 60 €. Vous vous doutez que je me suis donc ruée sur la version numérique, je ne me voyais pas du tout mettre une somme pareille pour un bouquin.
Et maintenant, que j'ai terminé ma lecture, je ne sais pas quoi en penser. Mon cerveau mouline et j'avoue qu'à certains moment j'ai été un peu perdue dans ma lecture. J'étais sensée le commencer il y a quelques temps déjà et au final j'ai lu autre chose, du coup je me demande si j'étais vraiment dans le bon état d'esprit pour découvrir cette famille un peu hors du commun qui vit à l'abri du manoir.
Pauline est une jeune archiviste qui a été embauchée pour mettre de l'ordre dans les documents accumulés par la famille Andringer dans la demeure familiale, qui abrite depuis plusieurs générations des rencontres entre sadomasochistes.
L'histoire est assez intéressante d'un certain point de vue, j'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire qui naît entre Pauline et Julien, les moments qu'ils passent tous les deux, même les punitions qu'il lui inflige. Et d'autre choses m'ont sérieusement dérangés comme découvrir les archives, parfois je me suis dit mais c'est quoi ce truc en plein milieu !
En conclusion je ne vais pas m'attarder plus longuement sur ce roman, le mieux est que vous le découvriez par vous-même ;)
Au bout de quelques jours, peut-être cinq ou sept, la colère laissa place à un profond sentiment d'abattement. Julien me manquait. Le Manoir me manquait, les archives et les histoires fantasques des Andringer aussi, mais par-dessus tout, je crevais de voir Julien surgir à côté de moi, me regarder en silence en fumant une cigarette, avec ses yeux qui racontaient toute l'histoire de son désir, de ses sentiments parfois contradictoires et des menaces délicieuses qui me déchiraient. J'avais envie de l'odeur de sa peau après l'amour, de sa voix suave qui m'ordonnait de me soumettre, de son sexe en moi, de sa langue dans ma bouche, et même, oui, j'avais envie du cuir de la cravache sur mon cul, et de le sentir brûler de souffrance, et que les larmes me viennent sans aucun espoir de rémission.