Le chardonneret

chardon

Un week-end entier avec ce petit oiseau laisse des traces.

Petit oiseau lumineux, qui pense pouvoir voler mais reste entravé par une fine, fine chaîne à la patte.

C'est autour de cette métaphore douloureusement belle que se construit à mes yeux le roman de Donna Tartt, qui nous conte à la première personne le destin de Théo, jeune New-Yorkais, avec l'Art en fil conducteur.

J'ai été bouleversée par cette lecture, à plusieurs niveaux.

Peinée d'abord, par le Deuil (oui majuscule, parce qu'il est pratiquement un personnage de ce roman) que doit affronter Théo, parce que ses ressentis sont si bien décrits que cela fait écho à nos propres douleurs de la perte d'un parent, d'un ami, d'un objet, de soi-même.  Peinée aussi par les conséquences du traumatisme qu'il subit, son aspect irréversible et tatoué profondément dans son âme, sur fond de culpabilité.

Gênée ensuite, parce que j'ai parfois ri aux dérives de deux adolescents malheureux comme les pierres (mais Boris, on ne peut pas lutter contre).

Enchantée également, par le le monde de l'Art et des antiquités, par le personnage de Hobie; j'ai failli me précipiter chez le premier antiquaire pour l'y retrouver mais je doute qu'il m'aurait ouvert la porte sur l'atelier, nid douillet d'amour et de connaissances.

Apeurée enfin, par le danger qui guette à chaque page, la Mort qui vient vous cueillir brutalement, qui prend les traits d'un maître chanteur ou que l'on cherche en s'allongeant, ivre d'artifices, sur une route près de Vegas.

Donna Tartt nous livre une oeuvre profonde, très détaillée et réaliste, avec une plume enchanteresque, une beauté dans le douleur, tout ce qui me fait vibrer dans un livre et m'amène inéxorablement à m'interroger sur moi-même. Est-ce que j'écoute mon coeur ? Est-ce qu'il me mène sur la bonne voie ?

La première chose que j'ai faite après cette lecture est d'aller voir à quoi ressemblait ce petit chardonneret, car oui cette oeuvre de Fabritius existe réellement, et nul doute que je ne manquerai pas d'aller l'admirer de mes yeux si j'en ai l'occasion.

Du coup de coeur Madame, du grand coup de coeur.

Le chardonneret, c'est aussi Manhattan et sa ruche animée, je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager ma recette de Burger, enfin celle de mon Nounours à moi, mon chéri le roi de la pizza, des pâtes, des croque-monsieur et en gros, de tout ce qui fait du gras.

Source: Externe

Il vous faut :

  • Des pains à hamburger
  • De la viande hâchée (je dirais 350g pour 4)
  • Du fromage spécial hamburgers
  • Des oignons, des poivrons, des tomates, quelques feuilles de salade
  • Du piment d'Espelette et du persil
  • Un oeuf
  • Les sauces de votre choix

Battez l'oeuf et mélangez-le à la viande. Ajoutez de tout petits dés de tomates, oignons et poivrons, une pincée de piment d'Espelette, un peu de persil hâché, sel et poivre.

Façonnez des galettes fines de la taille des pains à hamburger, et faîtes les revenir dans de l'huile d'olive.

Pendant ce temps, coupez des tranches de tomates, et placez les pains quelques instants au four. Quand la viande est cuite, montez vos burgers : pain, fromage, viande, tomates, sauce, remettez quelques instants au four,, et enfin ajoutez à la sortie du four une feuille de salade si vous le souhaitez.

A déguster avec des frites bien sûr !  N'hésitez pas à arranger les galettes de viande comme vous le souhaitez, épices, garniture, et bon appétit !