LES CONTES DE LA BECASSE
MAUPASSANT
Présentation de l'éditeur
Morin se demandait : « Qui est-ce ? ». Et mille suppositions, mille projets lui traversaient l’esprit. Il se disait : « On raconte tant d’aventures de chemin de fer. C’en est une peut-être qui se présente pour moi. Qui sait ? une bonne fortune est si vite arrivée. Il me suffirait peut-être d’être audacieux. N’est-ce pas Danton qui disait : “De l’audace, de l’audace, et toujours de l’audace”. Si ce n’est pas Danton, c’est Mirabeau. Enfin, qu’importe. Oui, mais je manque d’audace, voilà le hic. Oh ! Si on savait, si on pouvait lire dans les âmes ! Je parie qu’on passe tous les jours, sans s’en douter, à côté d’occasions magnifiques. Il lui suffirait d’un geste pourtant pour m’indiquer qu’elle ne demande pas mieux… ».Quatrième de couverture
Le Maupassant des grands jours, des histoires assez lestes qui, dans la veine de Boule de suif, évoquent des paysans trousseurs de filles, de plantureuses noces normandes, des quincailliers de province que le démon de midi pousse à d'infructueuses tentatives de viol dans des compartiments de chemin de fer. Mais aussi " La Peur ", " La Folle ", le Maupassant qui en quelques pages touche le fond du coeur humain dans ce qu'il a de plus pitoyable ou cruel. Il n'est guère de portraits de la haine comparables à celle qui dans " Saint©Antoine " oppose un soldat allemand et un fermier du pays de Caux, et " La Rempailleuse " est peut-être la plus belle histoire d'amour que Maupassant ait jamais écrite.
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Moui moui moui, encore du classique. Il faut dire que j'ai tellement peu de temps pour bouquiner, que du coup, je tape dans le petit kindle gratos. Je sais, aucun intérêt pour ce blog, aucun intérêt pour vous. Tout ce que ça m'apporte c'est d'élargir ma connaissance de la littérature française naturaliste. Ce qui est très bien... mais uniquement pour moi!! ^^
Ca n'a pas trop mal vieilli. Bon, les personnages sont dans leur jus, ça fleure bon la cambrousse illettrée et la pauvreté qui tente de s'en sortir. Certains contes sont assez cruels (la rampailleuse par exemple dont parle la quatrième de couv, mais aussi un autre conte où une pauvre paysanne refuse de vendre son fils à une jeune femme riche à qui il prend caprice d'acheter un enfant), il y en a peu qui ont une happy end (à y bien réfléchir : aucun!). Du Maupassant pur jus.