Ils sont de retour ! La catastrophique Justice League du troisième millénaire commence sa deuxième année, dont l'histoire est toujours racontée par Keith Giffen, J.M. DeMatteis et Howard Porter. Et, petit spoiler, les ingrédients de la précédente série sont toujours présents pour ce Justice League 3001.
On reprend donc les choses un an après Justice League 3000, qui s'était conclue avec la mort d'Ariel causée par l'Injustice League, guidée par Lois Lane. Cette dernière a ensuite pris place dans le corps d'Ariel et tente d'éliminer l'actuelle Justice League en l'envoyant dans des missions tordues. Manque de chance, ça ne marche pas et la ligue est en train de retrouver sa célébrité passée. A moins que la mission actuelle, dans un monde dominé par Starro, ne sonne le glas de l'équipe.
Le scénario est donc toujours aussi déjanté, bien aidé par une collection de personnages toujours aussi fous, même si leurs personnalités semblent avoir évolué (sauf pour Superman qui semble une cause perdue). De nouvelles têtes font d'ailleurs leur apparition dans le casting, notamment Guy Gardner qui a été ramené à la vie, dans un corps de femme.
Si la personnalité de Gardner promet d'amener (et amène déjà) des situations amusantes, le traitement proposé par ce changement de corps semble propice à faire des blagues un peu moyennes (notamment de la part de Superman qui sort de gros clichés). Après, prendre un personnage antipathique comme vecteur de ce genre d'humour veut peut-être laisser penser que les auteurs veulent dire le contraire, mais ça ne m'étonnerait pas que certains passages de ce numéro fassent grand bruit. Espérons que ce développement aille dans le bon sens. Mais le bon point, c'est que l'équipe est maintenant très équilibrée au niveau de la parité.
Le numéro est comme les autres, très très bavard, mais les dialogues sont toujours fluides et bien construits. Les références sont d'ailleurs nombreuses, les auteurs faisant des clins d'œil à d'anciennes histoires. Les dernières pages sont prometteuses et Giffen et DeMatteis ont semble-t-il pas mal de choses à raconter encore.
Niveau équipe artistique, DC a gardé celle du précédent run avec Howard Porter et Hi-Fi. C'est beau, très beau, et très détaillé. Les visages sont superbes et retranscrivent parfaitement les émotions des personnages. Les différents mondes sont très bien travaillés, très variés, et le dessinateur ne laisse jamais de second plan vide. Toujours aussi impressionnant.
Justice League 3001 #1
DC Comics * Par Keith Giffen, J.M. DeMatteis & Howard Porter * $2.99
On reprend les mêmes et on recommence. Le nouveau run de cette Justice League part sur les mêmes solides bases, et je suivrai avec envie cette série. C'est fun, beau, bourré d'actions. Vous voulez autre chose ?