Balles perdues

Un récit de gangsters nerveux

En pleine période de prohibition, Roy Nash est exfiltré de prison pour un contrat. Il doit retrouver trois hommes et les éliminer. Avec sa gueule de dur à cuire aux faux airs d’Alain Delon, Roy est une fine gâchette. Il part en chasse.

« Balles perdues » est l’archétype du récit de gangster à l’américaine. La recette est donc connue et fonctionne bien : des gangsters, des flingues, des filles, de l’argent, des flics corrompus. Ce récit très cinématographique n’a rien de très original, mais c’est bien mené.
L’histoire repose sur un personnage principal dont on ne connaît peu de choses, mais qui a néanmoins de la consistance.

L’effet patiné et les tons sépia du dessin donnent une ambiance joliment vieillie. Le trait assez réaliste et le travail sur les lumières mettent en valeur les décors américains des années 30.

Un polar où les balles de sulfateuses sifflent.

note : 7/10
dessin : Jef
scénario : Matz/ Walter Hill
éditions Rue de Sèvres
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